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Le premier processeur à technologie de cryptage matérielle

Loin de la course à la vitesse et à la puissance que se livrent Intel et AMD (dans une certaine mesure), le taiwanais VIA Technologies poursuit son bonhomme de chemin dans la conception des processeurs x86 et annonce le C3 Nehemiah, septième génération depuis le rachat des Cyrix à National Semiconductor en 1999. Comme le précédent C3 Ezra, le Nehemiah est cadencé à 1 GHz et conserve sa compatibilité avec le socket 370. Fidèle à sa volonté d’équiper les plates-formes de loisirs numériques (set-top box, PC à usage domestique pour la bureautique, le multimédia, etc.) et l’informatique connectée (Internet, réseau…), ce nouveau C3 est proposé à 45 dollars (pour mille unités).

Comme les précédents modèles, le C3 Nehemiah se distingue par sa faible consommation (11,25 watts à 1 GHz) et son dégagement limité de chaleur qui rend optionnel l’usage d’un système de refroidissement et facilite l’élaboration de PC plus silencieux. Gravé en 130 nanomètres (0,13 micron) pour un coeur de 52 millimètres carré, le Nehemiah prend en charge les instructions multimédias MMX et SSE d’Intel, ainsi que les instructions 3DNow! d’AMD. Le processeur bénéficie en fait d’une nouvelle architecture avec un cache mémoire de niveau 2 (L2) de 64 Ko, quatre niveaux de pipelines, une unité de calcul à virgule flottante (FPU full-speed) et d’une technologie, intitulée StepAhead, qui améliore la gestion des tests dans un programme (« prédiction de branchement optimisée »). Associée au chipset VIA Apollo CLE266, cette nouvelle architecture, baptisée CoolStream, offre selon le constructeur des gains de performances jusqu’à 20 % dans les applications bureautiques et 73 % dans les applications graphiques 3D, par rapport à l’Ezra.

Moteur de nombres aléatoires

Mais VIA ne s’est pas contenté d’améliorer les performances de son processeur. En introduisant la technologie PadLock de cryptage de données, le fondeur propose le premier processeur équipé d’un générateur de nombres aléatoires produits à partir du bruit électrique (le parasitage) de la puce à raison de 750 Kbits/s à 6 Mbits/s. Grâce à une nouvelle instruction x86, les développeurs peuvent exploiter les nombres aléatoires générés par le processeur dans leurs applications pour crypter les données. Une configuration plus fiable et plus efficace, selon VIA, que les solutions logicielles. Cette innovation permettra le développement de nouvelles applications dans le cryptage de données intensif et les transactions sécurisées. Ce qui ouvre à VIA la voie du marché des organisations professionnelles et notamment gouvernementales, avides de sécurité et de confidentialité.

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