Alors que ses propriétaires luttent pour trouver les financements susceptibles de combler le déficit d’Iridium, l’offre de téléphonie par satellite prend de nouveau du plomb dans l’aile, au Japon cette fois. Certes, la volonté du magnat Craig McCaw, actionnaire de Teledesic, d’injecter 600 millions de dollars montre que le principe peut séduire encore quelques investisseurs (voir édition du 7 février 2000). Pourtant, l’opérateur télécoms DDI, actionnaire majoritaire de la filiale Nippon Iridium Corp., vient d’annoncer l’arrêt de ses investissements dans Iridium. Selon l’agence Reuters, à l’origine de cette information, les dirigeants de DDI estiment qu’Iridium ne pourra pas devenir bénéficiaire d’autant que l’implantation croissante du GSM rend son intérêt technique et commercial de plus en plus ténu.
La société Nippon Iridium sera donc dissoute. Les 4 000 clients japonais d’Iridium devront désormais se tourner DDI, qui pourrait les orienter à terme vers d’autres solutions.
Pour en savoir plus : Iridium
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