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Les nouvelles spécifications du Serial ATA

Le Serial ATA Working Group Contributors and Adopters, groupe de travail du Serial ATA (SATA) vient de publier les spécificités de cette nouvelle norme de gestion des périphériques internes aux micro-ordinateurs. L’Ultra SATA/1500 1.0 atteindra des débits de 1,5 Gbits/s (soit environ 192 Mo/s) dont est déjà prévu le doublement (2x), voire le quadruplement (4x) des vitesses de transfert. L’Ultra SATA gèrera les périphériques de stockage et lecture/écriture (disques durs, CD-Rom, graveurs, zip, etc.) en série et non plus en parallèle comme l’ATA traditionnel vieux de 15 ans. Premier avantage, les périphériques n’auront plus à se partager la bande passante et la notion de maître et esclave devrait disparaître. Les larges « nappes » qui relient les périphériques à la carte mère seront remplacées par des câbles plus fins, plus souples et moins encombrants. Avec une consommation d’énergie modulable et moins gourmande que les 5 volts requis par les périphériques IDE. A terme, cela devrait permettre aux constructeur de redessiner les boîtiers dans le sens d’une miniaturisation… après remplacement des ports de connexion, sur les cartes mères notamment. Le SATA pourra s’implémenter dans les PC comme dans les Mac.

Compatibilité maintenue

La compatibilité sera maintenue avec l’architecture parallèle ATA ce qui n’induit, théoriquement, aucun nouveau développement logiciel (système d’exploitation, drivers…) afin d’assurer une transition en douceur. L’installation et le paramétrage d’un nouveau périphérique devrait être simplifiés et leur nombre ne sera plus limité à 4 par contrôleur comme avec l’IDE. L’Ultra SATA vient donc se placer en concurrent de l’Ultra DMA/66 et UDMA/100 en proposant une vitesse quasiment doublée. On peut se poser la question de l’intérêt de tels débits quand on sait que les disques durs, notamment, aussi rapides soient-ils, n’atteignent pas de telles performances. Mais l’Ultra SATA est pensé pour le futur et son apparition ne se fera qu’en cours d’année prochaine, voire en 2002. D’autant que l’UDMA devrait atteindre ses limites autour de 133 Mbit/s. En revanche, le SATA ne se pose pas en concurrent du Firewire (IEEE 1394) et de l’USB qu’il côtoiera comme des interfaces de connexion pour les périphériques externes (scanners, caméscopes, etc.).

Des partenaires de choix

Composé de APT Technologies, Dell, IBM, Intel, Maxtor et Seagate, le groupe de développement de l’Ultra SATA a été rejoint par une soixantaine de partenaires depuis l’annonce de la norme en février dernier (voir édition du 16 février 2000) dont AMD, Lucent, Philips, Sony, Gateway, Compaq ou encore VIA Technologies. Des partenaires de choix qui devraient garantir le succès de cette future norme.

Pour en savoir plus :

Le groupe de travail du SATA (en anglais)

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