Uber négocie une rallonge dans le cadre de son 5e tour de table (« Series E »).
L’éditeur d’applications pour le transport individuel de passagers en automobile – segment des voitures de tourisme avec chauffeur – cherche à lever un milliard de dollars supplémentaire. Une surallocation qui porte à 2,8 milliards de dollars le montant potentiel de cette augmentation de capital sans précédent pour une jeune entreprise privée du secteur high-tech.
La surallocation initiale de 600 millions de dollars a rapidement été souscrite, avec le groupe Internet chinois Baidu en tête de gondole. C’est tout du moins ce que révèlent des documents déposés ce mercredi auprès des autorités du Delaware (l’Etat américain où Uber est enregistré, bien que ses activités soient basées à San Francisco) et que le New York Times a pu consulter.
Uber avait communiqué sur son 5e tour de financement au mois de décembre. Avec pour le moment 1,2 milliard de dollars officiellement levé, la société dirigée par Travis Kalanick est valorisée à plus de 41 milliards, non loin des 45 milliards du fabricant chinois de produits électroniques Xiaomi. Elle n’a pas révélé l’identité des investisseurs institutionnels qui ont pris part à cette dernière opération. Il pourrait s’agir de pointures de la Silicon Valley parmi lesquelles Sequoia Capital, Wellington Management, Menlo Ventures et Kleiner Perkins Caufield & Byers.
En un peu plus de cinq années d’activité, Uber a collecté près de 5 milliards de dollars d’investissements. Dont 1,6 milliard obtenu il y a quelques semaines auprès de Goldman Sachs sous forme de dettes convertibles ; un emprunt traditionnel pouvant se transformer en une cession d’une partie du capital lors d’un événement financier ultérieur comme un autre tour de table ou une introduction en Bourse. On notera également ces 1,4 milliard de dollars réunis en juin 2014, avec Google dans la boucle.
Désormais présent dans plus de 200 villes et une soixantaine de pays, Uber n’hésite pas à flirter avec les frontières de la légalité pour grandir plus vite. Quitte à susciter des polémiques qui finissent en procédures judiciaires et à bousculer le cadre réglementaire, comme c’est le cas en France à travers la loi Thévenoud.
Crédit photo : MAHATHIR MOHD YASIN – Shutterstock.com
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