L’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann) vient d’approuver l’accord signé avec VeriSign qui permet à la société américaine d’augmenter le prix de l’enregistrement des .com.
5 sur 9 membres du comité directeur de l’Icann, qui prend en charge la supervision des noms de domaine de premier niveau (gTLDs), ont voté en faveur de ce texte. Ils seront autorisés à poster des commentaires concernant leurs votes respectifs sur le site de l’Icann dans les prochains jours.
En vertu d’un accord exclusif, VeriSign prend en charge la gestion de l’infrastructure technique pour l’attribution des noms de domaine en .com.
Cet accord met fin à une procédure judiciaire initiée par VeriSign en 2003 après la débâcle liée à SiteFinder (voir édition du 6 octobre 2003). A travers ce service en ligne, VeriSign se proposait de re-router automatiquement les internautes ayant tapé des URL avec des fautes de frappe ou un lien inactif vers un site estampillé VeriSign.
Selon les termes de l’accord signé avec l’Icann, VeriSign a le droit d’augmenter le prix d’enregistement des noms de domaine en .com. D’ici 2010, le tarif pourrait augmenter de 7% chaque année. Sachant que la période d’exclusivité dont bénéficie VeriSign sur le .com s’étale jusqu’en 2012. La société délégataire a accepté de verser à l’Icann une contribution annuelle située entre 6 et 12 millions de dollars.
Actuellement, VeriSign facture 6 dollars par nom de domaine en .com chaque année. La hausse du tarif lui permettrait de générer des revenus supplémentaires évalués à 140 millions de dollars d’ici 2012.
Un collectif de registrars a dénoncé cet accord, estimant que ce marché permet à VeriSign de bénéficier d’un avantage financier sans avoir besoin de présenter des garanties. De plus, ce texte favoriserait VeriSign lors du renouvellement de l’attribution de ce marché prévue en 2012.
De son côté, VeriSign assure que l’accord signé est similaire à celui adopté l’année dernière dans le cadre de la gestion du .net. La société a affiché sa satisfaction dans un communiqué de presse en précisant que cette accord était « sincère ».
Certes, l’aval de l’Icann a permis de lever un grand obstacle mais il reste toujours au Département du commerce américain (l’équivalent d’un ministère en charge du commerce) d’accepter ces conditions.
(Articletraduit de Vnunet.com en date du 2 mars 2005).
Microsoft lance Phi-3-mini, un petit modèle de langage (SLM) qui s'adresse aux entreprises ne disposant…
Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…
Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…
Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…
La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…
Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…