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L’UMTS ne tiendra pas ses promesses de débits

Alors que le Japon procède à des essais de téléphonie de 4e génération (voir édition du 11 octobre 2002), l’Europe procède quant à elle à des tests de 3e génération. A l’occasion du SIMO – un salon dédié à l’informatique, au multimédia et aux communications – Samsung, Vodafone et Nortel Networks ont effectué début novembre les premiers essais d’équipements UMTS (3G).

Ces essais ont été réalisés avec le terminal de Samsung, le SGH-Z100 de classe 10. Le téléphone est doté de six canaux ou time slots. La classe 10 permet en effet de gérer simultanément quatre canaux virtuels du réseau vers le portable ou deux canaux du portable vers le réseau. Le résultat de cette petite expérience est intéressant : Samsung annonce en effet que les débits obtenus étaient de 64 kbits/s en émission et 384 kbits/s en réception. On est très loin des débits annoncés de 2 Mbits/s lors de la folie UMTS qui s’était emparée des opérateurs lors des attributions des licences 3G. D’ailleurs, un responsable technique de Samsung précise que si on peut envisager 512 kbits/s dans un futur proche, il sera néanmoins très difficile d’aller au-delà.

Besoin d’énergie

Le problème ne réside pas seulement au niveau du réseau, mais aussi dans les terminaux. Ces derniers doivent, pour supporter des débits importants, intégrer un nombre élevé de canaux. Or, plus le terminal est capable de gérer de canaux, plus il consomme d’énergie, ce qui nécessite des batteries très puissantes et donc des téléphones soit plus gros, soit plus chers (voir édition du 24 mai 2002).

Les visiteurs du salon ont toutefois pu découvrir les services 3G, notamment la vidéotéléphonie, la navigation Wap, le téléchargement de fichiers vidéo (streamline) et la navigation sur Internet via un ordinateur portable.

Si les trois sociétés estiment que la technologie UMTS est une « réalité imminente », certains ont d’ores et déjà préféré jeter l’éponge, à l’image de Tele2 qui vient de rendre la licence UMTS qu’il détenait en Norvège. L’opérateur estime que l’UMTS ne sera pas rentable et préfère ainsi faire une économie de 500 millions d’euros.

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