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L’Unesco lève le voile sur sa bibliothèque numérique mondiale

Internet deviendrait-il un moyen privilégié de mettre l’histoire et la culture à la portée de tous ? Les bibliothèques numériques en sont un bon exemple. A cet effet, l’Unesco (l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture) vient de mettre en ligne sa Bibliothèque numérique mondiale (BNM), un site Internet gratuit, qui met à la disposition des internautes « une documentation [numérisée] considérable en provenance des pays et des cultures du monde entier ».

L’Union Européenne avait déjà lancé sa propre bibliothèque numérique, Europeana, en novembre dernier. Cette base de données multimédia est riche de plus de deux millions d’oeuvres provenant de musées, de galeries, de centres d’archives, de bibliothèques et de collections audiovisuelles de toute l’Europe. Google avait initié le mouvement en 2004, en lançant Google Book Search, son propre programme de bibliothèques en ligne qui compte aujourd’hui 7 millions d’ouvrages numérisés.

La BNM de l’Unesco se veut une véritable source d’éducation et de connaissances, où le patrimoine culturel mondial et toutes les sources du savoir sont à la portée de tous les curieux. La BNM propose ainsi une multitude de supports numérisés : manuscrits, cartes, livres rares, partitions musicales, films, enregistrements, gravures, photos, dessins.

Richesse des fonds documentaires et diversité des critères de recherche

Développée par une équipe de la Bibliothèque des Congrès aux Etats-Unis et soutenue par une aide technique fournie par la Bibliothèque d’Alexandrie, en Egypte, la BNM a reçu le soutien de 26 bibliothèques, centres d’archives ou institutions de 19 pays, dont la France et sa Bibliothèque Nationale de France (BNF).

Celles-ci ont accepté de numériser leurs contenus pour les rendre facilement disponibles sur le site de la Bibliothèque numérique mondiale. L’e-bibliothèque de l’Unesco est encore en cours de constitution, mais, d’ici un an, plus de 60 contributeurs devraient avoir participé à l’élaboration des fonds.

Google et Microsoft, contributeurs financiers

La BNM mise avant tout sur la simplicité d’utilisation et une belle diversité des critères tels que le choix de la langue, parmi les sept proposées (français, arable, anglais, chinois, portugais, espagnol et russe), du lieu (Amérique du Nord, Afrique, Asie de l’Est,… ), de la période, du thème (philosophie, religion, technologies, arts, littérature,… ) ou du type d’élément (manuscrits, cartes, films,… ).

Quelques grands acteurs du monde des nouvelles technologies soutiennent également financièrement ce projet. Ainsi, Google a contribué à hauteur de 3 millions de dollars à la bibliothèque de l’Unesco. Cette somme a servi à élaborer, dans un premier temps, le plan et un prototype de la BNM. Microsoft a également mis la main à la poche en offrant un million de dollars d’« aide générale ».

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