À Lyon, culture et mobilité riment avec blockchain

Le 9 avril 2018, la Métropole de Lyon signait un accord-cadre de 5 ans avec l’institut de recherche technologique SystemX.

L’énergie et la sécurité numérique sont deux des axes de ce partenariat. Les nouvelles mobilités en sont un autre. En la matière, la vitrine se nomme Lyon Covoiturage Expérimentation.

Le projet est mené en parallèle des travaux de requalification de l’autoroute A6-A7 en boulevard urbain, première étape d’un programme global de refonte de la mobilité routière sur place.

Il vise à organiser un service de covoiturage s’appuyant sur de multiples opérateurs (iDVROOM et Ridygo sont pour l’heure annoncés partenaires) et sur des sections de voirie à allocation dynamique*.

Les premières expérimentations « terrain » sont prévues pour le 2^e semestre 2020. En l’état du projet, elles impliqueront l’usage de la technologie blockchain pour assurer l’interopérabilité des plates-formes de covoiturage, sur les volets techniques, contractuels et financiers.

La Métropole de Lyon réfléchit aussi à exploiter une blockchain en lien avec le « Pass Urbain », support d’accès à l’ensemble des services du territoire (culture, sports et loisirs, mobilité…). Deux aspects sont plus particulièrement abordés : la sécurisation des transactions entre partenaires pour la vente d’offres combinées et la gestion de points de fidélité.

* Une voie réservée aux véhicules partagés – transportant deux passagers ou plus – sera ouverte en fonction des conditions de trafic.

Crédit photo : Dimitry B via Visualhunt / CC BY