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m-Paiement : Google se paie TxVia pour enrichir son Wallet

En date du 2 avril, Google entérine le rachat de TxVia, start-up éditrice d’un service de gestion de paiements en mode PaaS (Platform as a Service). Six mois après sa mise sur pied, le porte-monnaie électronique Wallet hérite de cette technologie.

Les sommes engagées dans cette transaction restent connues des deux seules sociétés impliquées, lesquelles entretenaient depuis belle lurette des atomes crochus. La convention de longue date d’une telle échéance ne fait guère de doute.

Sous la houlette du P-DG Anil D. Aggarwal, l’équipe dirigeante, composée du vice-président exécutif Jonathan Weiner et du directeur opérationnel Mike Blandina, est amenée à prendre ses quartiers dans le fief de Google.

Les intéressés y poursuivront le développement d’une plate-forme qui réunit aujourd’hui sous son égide quelque 100 millions de comptes et un généreux carnet d’adresses au rang duquel figurent des marques et institutions financières de renommée internationale.

En quatre ans d’exercice, TxVia a levé 55,4 millions de dollars de fonds pour se spécialiser dans le traitement des règlements par cartes prépayées sur le marché consumer.

Des services orientés B2B ont toutefois vu le jour en parallèle : administration des dépenses gouvernementales, gestion des facturations et des budgets, etc.

Vice-président de la division Wallet pour le compte de Google, Osama Bedier entrevoit en cette acquisition l’occasion d’accélérer sur le business du paiement mobile et d’étendre un spectre d’utilisateurs qui plafonne pour l’heure en-deçà des 100 000.

Pour mémoire, le porte-monnaie électronique que prône la firme de Mountain View consiste en un smartphone utilisé pour régler ses achats grâce à la technologie NFC (Near Field Communication), cette conception même que s’est également forgée le rival PayPal.

Mais après moins d’un an d’expérimentation, le dénommé Wallet en reste à ses balbutiements. Mieux servi par lui-même que par quiconque, il est son meilleur adjuvant comme son pire ennemi.

Témoin cette faiblesse découverte au mois dernier : l’enregistrement en clair de données critiques comme les quatre derniers chiffres des numéros de carte, la date d’expiration ou encore le nom du détenteur.

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