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MacOS X : après la découverte, le travail !

Après une prise en main rapide, j’ai maintenant envie de savoir ce que le nouveau MacOS « a dans le ventre ». Parce qu’il ne s’agit pas seulement de changer les couleurs des icônes. Il va falloir que je travaille avec « l’engin ». Première tâche, l’indexation de mes documents avec Sherlock. Sous MacOS 9, je n’ai jamais eu le courage de le faire. Cela prenait plusieurs heures, pendant lesquelles je ne pouvais plus utiliser mon Mac. Et là ? Pour le savoir, je lance Sherlock. Son interface n’a guère évolué. Je choisis les volumes à indexer, sauf le disque de démarrage qui n’est pas indexable (dommage) mis à part le dossier utilisateur. J’effectue une indexation sur deux volumes en même temps contenant plusieurs gigaoctets de données. Première surprise, MacOS X n’est même pas ralenti. Je peux utiliser Word, me connecter à Internet sans aucun problème et l’indexation continue son oeuvre. Et elle s’avère même plutôt rapide : 35 minutes et mes volumes sont indexés ! Je suis agréablement étonné. Le « vrai » multitâche a du bon.

IE 5.1 : un goût d’inachevé

Aurai-je la même « puissance sous la main » en naviguant sur Internet ? Je me connecte via Internet Connect et je lance IE 5.1 dans la foulée. J’affiche deux fenêtres, je tape les URL des sites à visiter. Mon enthousiasme tourne vite à l’ennui et à la déception. Le système manque de réactivité quand je passe d’une fenêtre à une autre, il tarde à me « rendre la main ». Si, au niveau ergonomique, je ne lui reproche rien, côté performances, ce n’est pas terrible. Je décide alors de télécharger le navigateur historique de NextStep, OmniWeb. L’archive se décompresse automatiquement. Je glisse le dossier OmniWeb 4 dans le dossier Applications, je lance le navigateur, la différence est très nette. Soyons juste, IE 5.1 n’est pas encore totalement optimisé et plante de temps à autres. Vivement une version finalisée.

Mail d’Apple, une application très légère…

Côté courrier électronique, comme je n’ai pas Outlook, je dois me contenter de l’application Mail d’Apple. Sa configuration est plutôt simple et son utilisation agréable. Je paramètre mes trois comptes e-mail, sans aucune difficulté. Si l’application propose un correcteur orthographique, en revanche aucune fonction de filtrage du courrier en arrivée n’est disponible. Et il n’y a pas d’indication de présence de pièces jointes, je dois afficher l’e-mail pour le savoir. Sur quelques messages contenant une simple image JPEG, Mail plante. Au final, l’application proposée par Apple est plus simple d’utilisation qu’Outlook ou Eudora mais est aussi beaucoup moins puissante.

Un OS dans l’OS

Ne disposant d’aucune application spécifiquement développée pour MacOS X, je dois me résoudre à utiliser les logiciels MacOS 9. Sur le bureau, je double-clique sur le volume où se trouvent mes applications MacOS 9. Pour aller plus vite, je choisis un affichage en colonnes, finalement un mode rapide et efficace (inauguré sur Next, il y a bien des années déjà) et je trouve l’application Word. Je le lance et un message me demande si je veux lancer l’environnement « Classic ». J’acquiesce évidemment. Une application MacOS standard ne fonctionne pas directement sous MacOS X mais utilise Classic, en fait un MacOS 9.1 complet dans une fenêtre de MacOS X (ou en plein écran, bien entendu). Le démarrage ne me semble pas plus long qu’avec un MacOS 9. Word s’affiche. J’ouvre un document. C’est parfaitement exploitable. Je décide de faire un autre test avec Excel et GraphicConverter, aucun problème, tout fonctionne bien. Je suis soulagé. Tout se passe comme si je me trouvais sous « l’ancien » MacOS. A la différence qu’il n’est plus possible d’utiliser les tableaux de bord et applications utilisant directement le matériel : il faut passer par MacOS X. Voilà donc à quoi sert l’icône Classic dans la fenêtre de Préférences de MacOS X. J’y retourne donc, sans pour autant fermer l’environnement Classic, que je peux ranger dans le Dock. On peut choisir le dossier système MacOS 9.1 utilisé par Classic, on peut même lancer automatiquement Classic au démarrage de MacOS X. Plus étonnant, on trouve des boutons pour reconstruire le bureau, redémarrer, quitter et même forcer à quitter Classic en cas de problème d’une application MacOS. Ce qui signifie aussi que si Classic « plante », je resterai maître de mon Mac puisque MacOS X, lui, continuera de tourner. Autant dire que MacOS 9.1 se retrouve dans un cocon…

Un bonne impression générale

Je peux travailler sous Word, soit, mais encore faut-il que je puisse imprimer le résultat. Dans le nouveau menu Pomme, je ne trouve pas d’équivalent du Sélecteur. Qu’à cela ne tienne, je clique sur le bouton Applications dans la barre d’outils d’une fenêtre système et je découvre une application nommée Print Center. Je l’exécute. Entre-temps, je connecte mon imprimante laser au G4. Print Center me signale qu’il n’y a pas d’imprimante et me demande si je veux en ajouter une. Dont acte. Disposant d’une imprimante en protocole AppleTalk, je le sélectionne dans le menu local des modes de connexion disponibles. Après quelques secondes d’attente, Print Center m’affiche le nom de l’imprimante laser que j’avais sous MacOS 9. Je valide. L’imprimante s’affiche dans la liste des imprimantes. Aucun paramétrage à faire ! Curieux, je lance TextEdit, un SimpleText dopé à la sauce X. Je tape un petit texte. Fichier, Imprimer, la boîte de dialogue d’impression apparaît à l’écran. Tous les paramètres d’impression et de l’imprimante sont disponibles ici. Une option m’intrigue, Options de sortie. Surprise, on peut générer un document PDF directement à partir d’une application MacOS X ! Je vais enfin pouvoir créer des PDF rapidement. Je m’aperçois que l’aperçu avant impression utilise aussi un document PDF temporaire. Et pour mon document Word que j’avais presque oublié dans son environnement Classic ? Je lance sans trop y croire le Sélecteur (je suis dans MacOS 9, maintenant, rappelez-vous), j’appuie sur l’icône LaserWriter et je retrouve l’imprimante que je viens d’installer sous X. Sous Word, Fichier ? Imprimer, et c’est parti ! Difficile de faire plus simple !

Autant vous le dire, mon sentiment envers MacOS X est plutôt favorable. Jamais je n’avais pu utiliser un MacOS aussi puissant, aussi réactif, aussi performant. Le moteur graphique Quartz est particulièrement véloce tout comme l’interface Aqua qui n’est pas aussi difficile à prendre en main que l’on aurait pu le croire, même si elle nécessite quelques heures d’exploration pour en maîtriser les arcanes. Et l’environnement de compatibilité Classic offre des performances surprenantes. Il faut dire qu’il bénéficie de la gestion de la mémoire de MacOS X, bien meilleure que sous MacOS 9. Et, le plus important, je n’ai eu aucune bombe système ! Même si une application plante, MacOS X donne toujours la main. Reste les besoins en ressources. 128 Mo de Ram sont un minimum, et 256 pas vraiment du luxe. A réserver aux configurations musclées donc…

Pour en savoir plus :Notre tableau comparatif MacOS 9/MacOS X

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