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manager.one : la FinTech ascendant Banque Wormser Frères lève des fonds

Adrien Touati peut voir plus loin dans son aventure FinTech.

Le serial-entrepreneur, loué par Xavier Niel pour ses talents de développeur, a confirmé, en un retweet, avoir bouclé une levée de fonds de 2 millions d’euros pour le compte de manager.one.

Derrière cette marque donnée à une plate-forme bancaire en ligne destinée aux professionnels et au monde associatif, on trouve la société SaGa, dont Adrien Touati est cofondateur.

L’offre est exploitée depuis le mois de juillet, dans la lignée d’un partenariat avec la Banque Wormser Frères (nom commercial de la Banque Escompte) qui a permis d’obtenir un agrément de la Banque de France.

Cofondateur et associé de vente-privee.com, Michaël Benabou a participé au tour de table, au même titre qu’Alain Krzentowski (administrateur d’Amaury Sport Organisation) ou encore Didier Rosenberg (cofondateur de Datawords, un spécialiste de la localisation de contenus digitaux).

Les objectifs de manager.one sont résumés dans une plaquette – document PDF, 2 pages – que la société Entreprendre Ensemble Conseil* avait publiée au mois d’avril, à l’heure où elle proposait aux investisseurs de soutenir le projet – avec une date limite de souscription au 15 juin 2017.

Il est prévu de dégager des bénéfices à partir de 2018. En l’occurrence, 255 000 euros sur un chiffre d’affaires prévisionnel d’environ 2 millions (le million devant être atteint sur l’année 2017, pour 100 000 euros de pertes).

La cible commerciale comprend 2,5 millions de TPE/PME, mais aussi 1,2 million d’autoentrepreneurs, 1,1 million d’associations et 900 000 entreprises libérales.

En l’état, seules les sociétés enregistrées en France peuvent s’inscrire. Elles doivent par ailleurs disposer d’un compte professionnel dans une banque européenne afin de pouvoir effectuer un premier versement.

L’ouverture du compte se fait en fournissant des statuts assortis d’un justificatif de domiciliation, ainsi que des pièces d’identité relatives d’une part aux mandataires de l’entité et de l’autre, aux actionnaires à plus de 25 % (voir ici la liste complète des documents nécessaires).

La plate-forme est également ouverte aux sociétés en cours de création, avec quelques limites. Par exemple, la non-prise en charge des dépôts avec libération partielle du capital social.

L’accès au service se fait par un site Internet et une application mobile (iOS, Android). L’accent est mis sur le « 100 % en ligne », si bien que le dépôt de chèques et la remise de chéquier ne sont « pas prévus dans [le] modèle », affirme manager.one. Quant à la remise d’espèces, elle ne peut se faire qu’en se déplaçant au siège social de la Banque Wormser Frères, 13, boulevard Haussmann (Paris 9e).

Si l’encaissement des paiements en vente à distance n’est pas encore d’actualité, au même titre que l’assurance et le découvert autorisé, une fonctionnalité disponible depuis peu permet, en cas de retard de paiement, d’expédier automatiquement un e-mail de relance au client.

manager.one communique par ailleurs sur la possibilité de définir des « sous-utilisateurs » avec des droits d’accès différenciés ou encore sur la centralisation des factures et des notes de frais.

L’assistance est assurée par e-mail et par téléphone du lundi au vendredi entre 9 h et 18 h. La carte bancaire fournie est une Visa Business.

Face aux offres concurrentes que des acteurs comme Qonto et Anytime proposent avec un ticket d’entrée à un peu plus de 100 euros par an, on en est, chez manager.one, à 29,99 euros par mois.

Plus onéreux ? Tout dépendra, pour le client, des opérations qu’il compte réaliser, des retraits d’espèces (facturés 84 centimes à partir du troisième par mois en zone euro) aux paiements par carte (3,25 % de commission hors zone euro) en passant par les virements internationaux hors espace SEPA (à partir de 19 euros ; voir la tarification complète des services).

* Entreprendre Ensemble Conseil a l’objectif d’accompagner l’entrepreneuriat des jeunes issus de formations en alternance. Aux côtés de manager.one figurent, dans son portefeuille, des start-up comme Turbiwatt (turbines hydroélectriques) et Topchair (fauteuils roulants électriques monte-escalier).

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