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Mercury Interactive automatise la fonction informatique

L’éditeur Mercury Interactive, connu pour ses logiciels de tests, vient de dévoiler une série de produits s’inscrivant dans sa stratégie, présentée il y a un an, relative à un nouveau domaine applicatif appelé business technology optimization (BTO). Quelques mots sur le BTO d’abord. L’apparition de ce nouvel acronyme et de produits s’y rapportant part d’un constat : les investissements informatiques des entreprises ont eu pour but, dans un premier temps, l’automatisation des processus de type back office (paye, facturation, comptabilité, gestion de la production…) aboutissant dans les années 90 au déploiement de PGI (progiciels de gestion intégré) ; puis cette vague d’automatisation a touché les opérations de front office, avec le CRM (customer relationship management) notamment. Elle aborde désormais d’autres fonctions de l’entreprise : par exemple, dans l’industrie, les bureaux d’études. C’est l’objet de la gestion du cycle de vie des produits ou PLM (product lifecycle management). Le BTO, quant à lui, s’intéresse à la fonction informatique. Pour simplifier, le BTO se propose de fournir aux responsables informatiques les outils, méthodes et services leurs permettant de gérer au mieux les projets dont ils ont la charge et en particulier de contrôler leur adéquation aux objectifs « business » de l’entreprise. « Le BTO vise à répondre à deux questions : les DSI travaillent-ils sur les bons projets ? Autrement dit : la stratégie informatique est-elle alignée sur la stratégie de l’entreprise ? Et d’autre part : ce qui a été développé soutient-il bien l’activité de l’entreprise ? », résume Hervé Dhélin, directeur marketing de Mercury Interactive France.

Optimiser la gestion de projets

Il faut savoir en effet que les responsables de projets sont paradoxalement sous-équipés en applications informatiques répondant à leurs besoins métiers. Bien souvent, ils ne disposent que d’Excel et d’un planificateur de tâches. Cette carence explique-t-elle la difficulté récurrente, constatée par tous les cabinets d’études, à mener à bien les projets informatiques dans les délais initialement prévus et sans dépassement de budget ? Selon Aberdeen Group, en effet, 90 % des projets informatiques sont livrés en retard et d’après le Gartner Group, le budget n’est pas respecté dans 50 % des cas. En outre, estime le Gartner Group, la moitié des projets ne répond pas aux exigences fonctionnelles définies par le cahier des charges. Pour améliorer cette situation, Mercury préconise l’emploi de deux types de produits : les premiers optimisent la gestion des projets informatiques ; ils ont trait à ce qu’on appelle la « gouvernance informatique ». Les seconds sont relatifs à l’exécution de la stratégie informatique et optimisent par conséquent le déploiement et la mise en production des applications. Concrètement, Mercury Interactive propose ce qu’il appelle quatre « centres d’optimisation ». Ce sont en fait quatre gammes de produits (soit en tout 25 nouveaux produits) couvrant les domaines suivants : la « gouvernance informatique », le déploiement des applications, l’optimisation de leurs performances. A noter que des partenariats ont été noués avec des éditeurs de progiciels comme Siebel, Oracle ou SAP pour adapter ce module à leurs produits ; il en existe également des versions conçues pour les environnements ?Net et J2EE. Enfin, le quatrième « centre d’optimisation » traite de la disponibilité des applications.

Une vision globale du système informatique

Bien évidemment ces différents produits s’intègrent les uns avec les autres et font remonter au niveau d’un tableau de bord central des informations issues des quatre centres d’optimisation, de façon à donner au DSI une vue d’ensemble du système informatique, sur les applications en cours de développement ou en production. Il a ainsi le moyen de vérifier que les développements se déroulent bien, dans les délais et avec les budgets prévus, ou que les applications répondent bien aux spécifications. En outre, le directeur informatique peut se livrer à ce niveau à des simulations : par exemple, si une demande de nouveau projet lui est adressée, ce tableau de bord lui permet d’évaluer quel est l’impact sur les ressources, sur le déroulement des projets en cours ou sur le budget… Avec sa stratégie BTO, à laquelle il a consacré depuis un an 314 millions de dollars, Mercury semble bien marcher sur les plates-bandes des spécialistes de l’administration de systèmes tels BMC Software. Mais alors que ces derniers se cantonnent à une approche strictement technique de la supervision des systèmes informatiques, Mercury a l’ambition de se démarquer en proposant une traduction en langage « business ».

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