Après la lutte anti-spam, Microsoft a trouvé un nouveau cheval de bataille qui nuit à l’usage des réseaux : la menace liée aux logiciels espions. Le 16 décembre, le groupe de Bill Gates a annoncé l’acquisition de Giant Software. Cette société américaine, destinée à devenir une filiale de Microsoft, développe des solutions logiciels autour de la sécurité informatique dont des outil anti-spywares. Le montant de l’acquisition n’a pas été communiqué.
D’ici un mois, Microsoft compte proposer aux utilisateurs de Windows un outil de protection en version bêta qui va détecter les spywares sur les PC et les éliminer du disque dur. Cet outil sera compatible Windows 2000 et version ultérieure.
L’intrusion des logiciels espions dans les PC est sournoise. Ils sont rapatriés sur un PC à l’insu de l’utilisateurs en procédant à un téléchargement d’un logiciel « officiel ». C’est un cas fréquent lors des téléchargements d’un logiciel pour accéder à des services peer to peer d’échanges de fichiers numériques.
Selon une étude du cabinet d’analyses IDC réalisée en novembre, 67% des ordinateurs utilisés par des particuliers sont infestés par une forme de spyware au minimum. Le fait qu’un fournisseur d’accès Internet comme l’américain Earthlink ait l’idée d’établir un classement des dix logiciels espions les plus souvent détectés sur un PC n’est pas très rassurant (voir édition du 15 décembre 2004).
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