Bientôt le premier anniversaire du lancement du système d’exploitation Windows Vista sur le marché entreprises et les bilans se multiplient. Selon Microsoft, 88 millions de copies de Vista ont désormais été écoulées à l’international, ce qui représente une hausse de 47% depuis juillet (elles se situaient alors à 60 millions). Les systèmes dits Premium, qui correspondent à la version la plus chère et performante de Vista, représentent d’après lui les trois quarts des unités vendues depuis la sortie de l’OS.
Fin septembre, à l’occasion de la publication de ses résultats du premier trimestre (marqués par une hausse de 27 % de son chiffre d’affaires), le groupe de Redmond a par ailleurs annoncé l’installation de Vista sur 42 millions de PC professionnels par le biais des contrats d’achat de licences en volumes offerts aux entreprises. Un porte-parole du groupe nous indique ne pas savoir si ces 42 millions sont déjà inclus ou non dans les 88 millions annoncés par la maison-mère. Le chiffre reste en tout cas identique à celui qui a été communiqué en juillet dernier et il jette donc un doute supplémentaire quant à la performance actuelle du système sur le marché professionnel.
Microsoft tire des bénéfices de la vente liée ?
A l’heure où les députés examinent le projet de loi « Consommation », les détracteurs de Microsoft ne manquent pas de rappeler que ces résultats s’expliquent en partie par l’installation par défaut du système Windows sur les PC des grands constructeurs. Ils s’étonnent également que Luc Chatel, secrétaire d’État chargé de la Consommation et du Tourisme, ait indiqué la semaine que les constructeurs « proposent à la fois des ordinateurs nus ou avec le système d’exploitation Linux ».
Selon Frédéric Couchet, délégué général de l’April (Association de promotion et de défense du logiciel libre), « la vente liée compte pour beaucoup dans les 88 millions d’unités vendues par Microsoft » mais elle est « quasi-impossible à quantifier ». « Dans le commerce aujourd’hui, Windows est quasiment toujours pré-installé et le consommateur doit payer la licence et la machine même s’il utilise derrière du logiciel libre ou un autre système d’exploitation », regrette-t-il.
Il plaide pour un « affichage des prix, distinguant le matériel et le logiciel », une « indication sur les conditions d’utilisation de ces outils lors de la vente » et enfin « l’optionnalité ». A savoir la possibilité pour un consommateur « d’opter pour un autre système s’il le souhaite » et « dans le strict respect de la législation ».
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