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Microsoft veut résoudre l’inéquation Windows RT

Sur un marché en pleine mutation où les tablettes côtoient désormais, parfois dans un facteur de forme convertible, les PC, Microsoft a du mal à placer le curseur avec Windows RT.

Pour maintenir le navire à flot, la multinationale américaine cherche à stimuler l’initiative de ses partenaires constructeurs. Elle aurait, à cet effet, cassé les prix de ses licences OEM.

Bloomberg, qui s’appuie sur les propos de sources « proches du dossier », croit savoir que cette concession ne vaut que pour certains produits, en l’occurrence le segment hautement stratégique des ardoises de 7/8 pouces.

Dans une période charnière marquée par une prise de pouvoir d’Android sur l’écosystème des tablettes, Windows RT capte, au dernier baromètre de NetApplications, moins de 1% du marché des systèmes d’exploitation.

De l’avis quasi unanime des quelques groupes high-tech qui l’ont implémentée dans un ou plusieurs de leurs appareils, cette déclinaison de Windows 8 dédiée aux terminaux sous architecture microprocesseur ARM marche entre deux eaux.

Elle peine à trouver son public, notamment par son manque d’applications, faute d’un émulateur x86. Les utilisateurs finaux se montrent tout aussi circonspects face à la dualité de l’environnement d’exécution, qui bascule entre Bureau et Modern UI.

Face à l’insuccès des premiers produits mis sur le marché, les OEM font eux aussi machine arrière.

Illustration avec HTC, mais aussi Toshiba, dont les deux prototypes présentés lors du Computex 2012 n’ont pas vu le jour, officiellement annulés pour « des problèmes d’approvisionnement en composants ».

Un an plus tard, Asus, qui fut l’un des promoteurs de poids de Windows RT avec sa Vivo Tab, prend lui aussi ses distances.

Samsung n’a, pour sa part, pas l’intention de renouveler l’expérience Ativ Tab, après en avoir arrêté la commercialisation en Europe.

Si HP ne s’est toujours pas manifesté sur ce dossier, Dell veut croire en la pérennité de Windows RT, « à condition d’éduquer le consommateur« .

Et de baisser les prix pour mieux rivaliser avec des configurations équivalentes sous Android.

Le groupe high-tech texan a été l’un des premiers à consentir une baisse tarifaire de son produit sous Windows RT : la tablette XPS 10, initialement affichée à plus de 450 euros et désormais vendue 299 euros (TTC).

Microsoft compte par ailleurs agir en aval sur la chaîne de distribution, en mettant les revendeurs au parfum d’un discours axé sur l’argument du rapport performance par watt.

L’ouverture aux tablettes de 7 et 8 pouces occasionnera aussi des mises à niveau logicielles de Windows RT, au niveau de l’interface graphique ou encore du client de messagerie Outlook.

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