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Moteur : Google veut imposer les premières réponses sur des sujets sensibles

Google compte modifier son algorithme de moteur de recherche de manière à éviter que les premiers liens sur des pages de résultats aboutissent sur des destinations visant à désinformer les internautes.

Dans le débat des fausses infos propagées sur le Web, le groupe Internet dirigé par Sundar Pichai prend des mesures à l’instar de Facebook qui va chercher des relais à l’extérieur pour faire le ménage.

Tout devrait se jouer au niveau de l’algorithme phare PageRank de Google…Quitte à détourner son approche originelle basée sur la popularité des pages Web consultées.

Le moteur sera révisé de manière à éluder des informations « ne faisant pas autorité » dans les premières réponses suggérées en fonction d’une requête donnée.

Donc le critère de la popularité, essentiel dans la vision SEO d’origine de Google, va s’estomper au profit d’une mise en avant de contenus « officiels » sur des thèmes délicats pour ne pas choquer les internautes.

Une manière de répondre à la problématique récemment posée par une éditorialiste de The Guardian.

Le quotidien britannique avait effectué un test sur la requête naturelle en anglais : « L’Holocauste a-t-il eu lieu? » Google proposait en premier lieu d’accéder à un site négationniste.

Vers une approche automatisée pour résoudre le problème

Cité par Fortune, un porte-parole de Google déclare sur le sujet : « Le fait de juger quelles pages Internet sont les mieux à même de répondre à une question constitue un problème complexe. Et nous ne le faisons pas toujours de la meilleure façon ».

Tout en précisant : « Lorsque des informations ne faisant pas autorité se classent trop haut dans les résultats de recherches, nous développons une approche évolutive et automatisée pour résoudre le problème, plutôt que de les retirer une à une manuellement. »

C’est l’une des réponses qu’apporte Google dans la bataille des fausses infos qui pullulent sur Internet.

Et cette initiative peut également être perçue comme une manière d’apaiser les tensions avec la Commission européenne, qui a exprimé son exaspération vis-à-vis des contenus incitant à la haine qui circulent sur les réseaux sociaux.

Sur ce point, les géants du Web (Google, Facebook, Microsoft et Twitter) ont également réagi avec la création prochaine d‘une base de données commune pour recenser les photos et les vidéos les plus abjectes. Ce qui est censée endiguer leur propagation virale.

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