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Musique : Shazam lève des fonds pour développer son service TV

Shazam permet d’identifier une chanson en laissant simplement l’application en écouter la mélodie quelques secondes. Une fois identifiée, la musique peut être achetée et partagée avec des amis.

En fonction des plates-formes et de la version de Shazam (gratuite ou payante), il est également possible d’afficher les paroles de la chanson, d’en regarder le clip, de l’écouter sur Spotify ou de se faire recommander des artistes similaires.

Présente sur iOS, Android, BlackBerry, Windows Phone, Windows et en Java, l’application veut toucher autant de monde que possible. Chaque version propose des fonctionnalités différentes.

L’application aura bientôt 150 millions d’utilisateurs dans 200 pays et en recrute un million de nouveaux chaque semaine.

L’entreprise vient d’annoncer que 32 millions de dollars avaient été investis par Kleiner Perkins Caufield & Byers (KPCB) et Institutional Venture Partners (IVP). Le fond DN Capital, déjà présent au capital, a également renforcé sa participation.

Andrew Fisher, le P-DG de Shazam, explique par communiqué l’utilisation qui sera faite de cet argent frais : « Notre taille et notre croissance sont sans égales dans l’industrie et donnent à notre réseau et à nos partenaires commerciaux une portée unique auprès du public. »

Il continue : « Cet investissement va soutenir notre croissance constante, tant interne qu’externe, tout en permettant le développement de nos nouvelles fonctions et produits pour nous maintenir à la pointe de l’innovation. »

L’entreprise réfléchirait aussi à une introduction en bourse.

Le projet qui retient le plus leur attention pour le moment est le développement vers la télévision (voir la vidéo hébergée sur YouTube présentant Shazam for TV, en anglais).

L’objectif est de collaborer avec les annonceurs et les producteurs de séries pour permettre aux utilisateurs de Shazam d’accéder à des informations complémentaires sur la campagne publicitaire ou l’épisode diffusé.

Des essais aux États-Unis et en Angleterre ont déjà eu lieu, avec la marque Dockers ou la série Eureka par exemple. Ils se sont révélés concluant.

L’intérêt est que, comme souligné par une récente étude commandée par Google, 52% des mobinautes français utilisent un appareil mobile devant leur télévision, et un tiers aux États-Unis (dans ce pays, 72% des Internautes mobiles utilisent leur téléphone en consommant des médias en général).

Voici une interview d’Andrew Fisher par Bloomberg où il explique sa stratégie :

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