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MySpace devient une boîte à musique

On attendait Facebook et c’est MySpace qui tire le premier. L’un des réseaux sociaux leaders s’est associé avec trois majors de la musique pour créer son service de musique numérique. Universal Music, Sony BMG et Warner Music Group mettent à disposition leur catalogue complet sur MySpace Music.

La plate-forme sera exploitée sous la forme d’une co-entreprise dans laquelle les majors possèderont une participation minoritaire. La quatrième major, EMI, n’a pas encore signé, mais selon des sources proches des négociations, cela n’est qu’une question de temps.

L’industrie musicale, en perte de vitesse, trouve son compte dans cet accord, dont elle espère générer de nouveaux revenus. Les sites de réseaux sociaux, quand à eux, courtisaient depuis un certain temps les majors, afin de proposer un service musical digne de leur audience globale. MySpace, en particulier, y voit une offre complémentaire pour ses utilisateurs dont la plupart sont des artistes et des musiciens en herbe ou confirmés.

Le contrat signé entre les deux parties est significatif dans le domaine de la musique en ligne. Les utilisateurs pourront choisir parmi des millions de titres et les écouter en streaming gratuitement. Il sera également possible de créer des playlists personnalisées et de les partager entre membres MySpace. Le service est financé par de la publicité.

Redistribution des cartes dans la musique numérique ?

Chris DeWolfe, PDG co-fondateur de MySpace, a déclaré dans un communiqué que ce partenariat constituait une étape majeure dans l’accès à la musique en ligne : « C’est le premier service qui propose en streaming gratuit un catalogue entier de musique, incluant les options de partage d’un réseau social. » Avec plus de 110 millions de membres à travers le monde et quelques 200 000 nouvelles inscriptions chaque jour, MySpace offre un marché unique aux majors.

Les termes précis du service ne sont pas révélés, mais les titres à télécharger sur le site seront sans DRM, c’est-à-dire qu’il sera possible de les copier sans limite. Un aspect important pour les utilisateurs qui reprochaient aux majors de vouloir garder leur emprise par ce biais.

La possibilité d’une inscription, où les abonnés paient chaque mois pour télécharger des titres, est également à l’étude. Cette extension est prévue dans le courant de l’année.

Dans tous les cas, Apple ou Amazon ont du souci à se faire, car MySpace Music empiète sur un certain nombre de leurs services, l’un d’entre eux étant la possibilité de télécharger des titres sans DRM sur leurs lecteurs MP3 ou iPod.

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