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Nanotechnologies : le programme Nano2017 est lancé sous la houlette de STMicro

En début de semaine, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et des dirigeants du groupe STMicroelectronics étaient réunis à Crolles (Isère) pour officialiser le lancement de « Nano2017« .

Du nom d’un programme dédié à la recherche et au développement dans le domaine des nanotechnologies, plus particulièrement dans la nanoélectronique.

Ces technologies sont utilisées dans la conception de composants électroniques pour différents secteurs, dont les technologies de l’information et de la communication (TIC) et l’industrie automobile.

« Ce projet de haute technologie traduit un partenariat local absolument exemplaire entre l’État, les collectivités locales, le groupe STMicroelectronics, les laboratoires du CEA et de l’Université de Grenoble, et les nombreuses PME associées », a déclaré le Premier ministre.

« Ce sont plus de 24 000 emplois qui dépendent ainsi localement de cet écosystème »

D’après Silicon.fr, ce programme public-privé, d’une durée de cinq ans et doté d’une enveloppe globale de 3,5 milliards d’euros (dont 600 millions apportés par l’État), est supervisé par STM.

Il réunit de nombreux acteurs, parmi lesquels : le CEA-LETI (laboratoire de recherche spécialisé dans les micro et nanotechnologies), IBM, des équipementiers, des fabricants de matériel, des intégrateurs, des PME, mais aussi des universitaires et des spécialistes de la propriété intellectuelle.

Le programme de recherche Nano2017 succède à Nano2012 (2,3 milliards d’euros, dont 453 millions émanant de l’État.

Il constitue l’un des trois piliers du programme européen de recherche Horizon 2020 (programme de compétitivité européen reposant sur un budget de subventions des programmes R&D de 80 milliards d’euros).

Avec Nano2017, STMicroelectronics entend renforcer ses activités dans la technologie FD-SOI (silicium sur isolant totalement déplétée permettant une finesse accrue et une consommation d’énergie moindre), les capteurs et processeurs de signal d’images et les mémoires dites « non-volatiles embarquées » (NVMe).

Détenue à 13,75% par l’État français, STMicroelectronics contribuera à hauteur de 1,3 milliard d’euros dans Nano2017. Dans ce cadre, la société prévoit le doublement des capacités du site de Crolles.

L’usine verra ainsi sa production de plaquettes de silicium passer de 3500 à 7000 par semaine « à terme », a indiqué Carlo Bozotti, président de ST.

Le site ST de Crolles va voir doubler ses capacités pour être en mesure de produire 7000 plaquettes de Silicon par semaine.

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Credit photo : Shutterstock.com –  Copyright : LeoSad

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