Napster ne réouvrira pas son site. Pas tant que le service permettra d’échanger des fichiers musicaux protégés par un copyright et sans accord de licence. Ainsi en a décidé, lundi 25 mars, la cour d’appel de San Francisco qui a donc validé le premier jugement rendu par la juge Marilyn Hall Patel en juillet 2001 (voir édition du 12 juillet 2001). Cette décision de justice ne changera pas grand-chose pour les utilisateurs puisque le serveur d’échange est fermé depuis le 1er juillet dernier. Ce jugement fédéral avait été suspendu par une cour d’appel mais Napster n’en avait pas profité pour relancer ses services d’échange.
En revanche, la désormais filiale de BMG Entertainment teste depuis le début de l’année, un nouveau système d’échange, payant, de fichiers MP3 avec gestion des droits d’auteur (voir édition du 10 janvier 2002). Konrad Hilbers, le PDG de Napster, avait cependant annoncé que la réouverture du site dépendait des accords de licence en cours de négociation avec les majors du disque. La réouverture possible de Napster pourrait donc dépendre de ces accords. Mais les majors, qui ont lancé leurs propres plates-formes commerciales, à savoir PressPlay (Universal et Sony Music) et MusicNet (BMG, EMI et Warner), semblent traîner des pieds. Konrad Hilbers n’avait pas hésité à les accuser de vouloir se constituer un véritable monopole de la distribution de la musique en ligne. Et sans accord, pas de service d’échange. Bref, Napster est cette fois au point mort.
Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…
Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…
Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…
La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…
Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…
Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…