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Ne manquerait-il pas un serveur à Apple ?

C’est un article de Wired qui le premier a tiré la sonnette d’alarme : la communauté scientifique chargée de réaliser la carte du génome humain préfèrerait utiliser le Mac que toute autre machine pour traiter les tonnes de données obtenues du décodage de l’ADN ! En vain ! Les PowerMac d’Apple sont pourtant les machines qu’il leur faut : avec 4 à 7 fois plus de puissance de calcul que les autres processeurs et un coût d’utilisation 5 à 8 fois inférieur (selon les évaluations de la NASA, (voir édition du jour), ils permettent d’obtenir la puissance d’un superordinateur à moindre prix. Oui, mais voilà : ils sont impossibles à empiler ! Le design d’Apple est passé par là… Les scientifiques ont bien tenté d’empiler le G4 Cube. En vain ! « Si Apple offrait une solution matérielle de haute densité à géométrie variable, je pousserais pour un changement de plate-forme », indique ainsi Patrick Gavin, du Centre d’ingénierie et de science biomoléculaire de l’université de Santa Cruz. « L’architecture PowerPC est très supérieure à n’importe quoi d’autre en termes de consommation d’énergie par rapport à sa capacité de calcul ».

Des racks G4 non signés Apple

Sur ce marché, deux fabricants se disputent les faveurs des scientifiques : Marathon Computer et Terra Soft Solutions. Le premier a conçu un rack adapté sur un PowerMac G4. Le second propose deux solutions : le briQ, tournant sous Linux Yellow Dog (YDL), le système phare de Terra Soft, est un rack au format 5,75 pouces. La deuxième vient de sortir : le GVS 9000 2U, basé sur le nouveau PowerMac G4 biprocesseur. Il s’agit d’un élément de cluster doté de YDL et de Mac OS X en standard. Installé dans un boîtier au format 2U, les deux processeurs sont accompagnés de 80 Go de disque dur, 1 Go de mémoire vive, du Giga-Ethernet, de FireWire, de l’USB, d’un slot PCI et d’un lecteur optique Superdrive ! L’essentiel et le superflu dans un boîtier de 25 kilogrammes à près de 4 000 dollars (4 400 euros). Mais pour les activités scientifiques, le superflu est de trop : un cluster ne peut pas prendre la place de toute une pièce et ne doit pas, dans le même temps consommer trop de puissance électrique. Pour cette raison, la firme à la Pomme peut compter au moins sur le marché des 40 000 laboratoires américains qui attendent un Mac en rack pour en faire un cluster. Malgré les rumeurs qui ont pu courir l’Internet et le fait qu’Apple ait déjà indiqué que le problème du montage de Mac en rack pouvait être résolu, l’apparition d’un tel serveur n’a pas été confirmée par la firme à la Pomme. Reste qu’aujourd’hui, un vrai serveur Apple semble faire cruellement défaut.

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