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NEC s’attaque aux gros pixels avec la Super-Resolution

Quasi irrémédiable jusqu’à présent, la perte de qualité consécutive à l’agrandissement d’une image à la résolution limitée pourrait bientôt n’être plus qu’un souvenir. A voir si la Super-Resolution de NEC parvient à concrétiser ses principes prometteurs.

Il s’agit d’une technologie destinée à minimiser, voire annihiler ce phénomène de pixellisation qui se fait jour indépendamment du dispositif mis en jeu dans la restitution d’éléments graphiques.

Dû à la densité réduite des informations, ce désagrément est longtemps resté techniquement insoluble. Tout au plus l’artifice du multi-frame (superposition et synchronisation de plusieurs images) parvenait-il à améliorer un tant soit peu la qualité du rendu.

Mais aujourd’hui encore, dès lors que l’utilisateur effectue un zoom ou une mise à l’échelle, les traits se tirent, inexorablement, à moins de disposer d’un fichier source en résolution native et généralement volumineux (plusieurs Mo pour de la Full HD).

Révolue au même titre que les postes cathodiques, l’époque des écrans de 36 centimètres laisse désormais la place à la folie des grandeurs. Les écrans haute définition se multiplient et la surface d’affichage augmente en parallèle.

Cependant, les capacités de stockage de certains terminaux, notamment les smartphones et les tablettes tactiles, n’évoluent pas nécessairement en concordance.

La saturation mémoire est si vite arrivée que des solutions d’hébergement à foison ont vu le jour, pour permettre aux mobinautes de vider leur sac sans restrictions géographiques et ainsi prolonger l’usage de leurs appareils.

D’un compromis qualitatif, NEC tente une transposition du concept à l’instantané. Sa technologie Super-Resolution (ASSP) constitue la parade idéale à la pixellisation, avec un zoom jusqu’à 16x sans altération ni floutage.

L’apprentissage automatique sous-jacent s’appuie sur une comparaison entre deux versions du même fichier : l’un en qualité maximale ; l’autre en résolution inférieure.

De ce processus résulte une bibliothèque de données annexes dans laquelle ASSP pioche pour estomper les effets de l’upscaling et préserver tous les détails.

Cette technologie devrait trouver sa place dans les caméras de sécurité, mais aussi dans les hôpitaux et les laboratoires scientifiques.

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