Nokia Siemens Networks prépare une vague massive de licenciements

La crise touche de plein fouet Nokia Siemens Networks. L’équipementier en solutions réseaux, qui élabore le réseau 3G de Free Mobile, s’apprête à supprimer 17 000 postes d’ici 2013, soit un peu moins de 25% de ses effectifs, qui s’élèvent à 74 000 emplois.

Ces licenciements de masse devraient lui permettre de générer des économies à hauteur de 1 milliard d’euros d’ici la fin 2013.

La joint venture, créée par Nokia et Siemens en 2006, souhaite en effet rationaliser ses activités et se concentrer sur le haut débit mobile et les services associés, à l’heure où les ventes de smartphones et de tablettes explosent.

« Nous croyons que l’avenir de notre industrie est dans le mobile et les services haut débit, et nous visons à être un leader incontesté dans ces domaines », a annoncé Rajeev Suri, directeur général de Nokia Siemens Networks. « Dans le même temps, nous devons prendre les mesures nécessaires pour maintenir la compétitivité à long terme et améliorer la rentabilité dans un marché des télécommunications difficiles ».

L’équipementier est en effet confronté depuis plusieurs mois à la pression montante de concurrents, comme les chinois ZTE et Huawei.

Nokia Siemens Networks n’a pas précisé quels pays seront touchés par ces suppressions de postes. En France, quelques 460 salariés sur 4 sites travaillent pour le groupe germano-finlandais.

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