Tout n’est pas perdu pour les victimes de NotPetya.
La société de cybersécurité Positive Technologies affirme que des erreurs d’implémentation rendent possible la récupération des données que le malware a prises en otage.
Petite remise en contexte : parti d’Ukraine, NotPetya a sévi le mois dernier, touchant des entreprises comme Maersk, Mondelez et Saint-Gobain.
Kaspersky l’a ainsi baptisé de par sa ressemblance avec le ransomware Petya, dont il exploite le code… mais modifié, afin que les systèmes infectés ne puissent pas être entièrement restaurés.
Plutôt que d’un rançongiciel, on parle d’un « wiper ». En d’autres termes, une souche destructrice, d’autant plus que les assaillants n’ont visiblement aucune intention de livrer la clé de déchiffrement, même après le paiement d’une somme.
S’il parvient à obtenir les privilèges d’administrateur sur la machine ciblée, NotPetya chiffre les données à l’aide de l’algorithme Salsa20. Mais seulement la moitié des octets qui devraient être utilisés le sont réellement, ce qui rend le système plus facile à casser.
En y associant d’autres approximations, on peut envisager de mettre en place une technique de déchiffrement. Technique inaccessible, au premier abord, à de nombreux utilisateurs, mais d’après Positive Technologies, il est fort probable de voir émerger des outils destinés à automatiser le processus.
Si NotPetya n’a pas obtenu les privilèges d’administrateur, c’est une autre paire de manches : la méthode de chiffrement est différente et en l’état, une clé reste nécessaire, comme le souligne Silicon.fr.
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