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Objets connectés : les Français manquent encore d’appétit

Le prix et l’obsolescence constituent deux freins majeurs à l’adoption des objets connectés.

C’est l’un des principaux enseignements à tirer d’une étude conduite par Médiamétrie pour le compte de l’IAB France*.

Sur les quelque 1 000 internautes de 15 ans et plus interrogés dans le cadre de cette enquête, 69 % déclarent connaître les objets connectés et savoir comment ils fonctionnent. Il ne sont toutefois que 23 % à en posséder un – et 12 % à en détenir plusieurs.

Dans le ressenti global, le bénéfice n’est pas encore évident en rapport au coût d’acquisition et d’exploitation. Près de trois sondés sur dix considèrent même qu’il ne s’agit que d’un « phénomène de mode ».

À la question « Selon vous, que doivent apporter en priorité les objets connectés ? », la simplification de la vie quotidienne est citée dans 43 % des cas. Suivent la possibilité d’agir à distance (18 %), le gain de temps (10 %), la possibilité d’enregistrer les données (8 %) et de les centraliser (6 %), les économies (5 %), le côté ludique (3 %)… et l’optimisation des stocks (1 %).

Cet usage BtoB permet de remettre l’étude dans son contexte : celui d’un petit déjeuner sur le rôle des objets connectés et de la data dans la publicité intelligente et contextuelle, en lien avec le cloud et les technologies de machine learning.

Et mes données ?

Le panel présent à cette occasion estime que l’Internet des objets pourrait représenter, d’ici à 2025, 7 points de croissance sur le PIB de l’Union européenne, à 940 milliards d’euros tous secteurs confondus.

Dans l’absolu, les utilisateurs finaux semblent adhérer au concept : ils sont 53 % à estimer que tous ces objets « représentent l’avenir » (55 % dans le secteur de la sécurité ; 54 % dans la santé ; autant dans l’équipement du foyer).

Au-delà du design, qui reste un critère de choix important pour 76 % des sondés (« très important » pour 22 %), le principal écueil demeure la confidentialité des données : 56 % des répondants la perçoivent comme le facteur de risque numéro un.

Pour creuser le sujet, quelques articles à consulter :

* Affilié à l’International Advertising Bureau, l’IAB France fédère 140 sociétés qui se sont donné l’objectif de structurer le marché de la communication digitale. On notera que son président est David Lacombled, directeur délégué à la stratégie contenus chez Orange… qui s’implique sur le marché de l’IoT, notamment en matière de connectivité.

Crédit photo : a-image – Shutterstock.com

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