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Paris Capital du Libre : douze projets open source couronnés de ‘Lutèce d’Or’

Six trophées l’an dernier, douze cette année. Pour la deuxième édition de Paris Capital du Libre, l’Association des sociétés de services en logiciels libres (ASS2L) et la Mairie de Paris ont réuni un jury d’une cinquantaine de personnalités issus « d’horizons variés dans le domaine du logiciel libre ». Ils ont décerné des Lutèce d’Or dans douze catégories différentes, récompensant des « initiatives menées dans le libre en France et dans le reste de l’Europe ».

Le « grand prix du jury » a été remis à PloneGov.org, un projet ayant pour objectif de développer des « applications informatiques par et pour les collectivités locales » (41 d’entre elles sont pour l’heure impliquées). Framasoft, site communautaire sur les logiciels libres, s’est lui vu décerner le prix du « meilleur projet communautaire », tandis que l’éditeur InLibroVeritas a été gratifié d’un Lutèce pour la « meilleure action de promotion du libre ». Coté développement, VideoLAN a reçu un sésame pour VLC Media Player, un logiciel de lecture, de réencodage en temps réel et de streaming multimédia. Une « innovation » s’est aussi faite « trophée-isée « . Il s’agit du pare-feu NuFW, développé par INL.

Au niveau des entreprises, la PME Qualigaz a été récompensée pour une application de téléphonie sur IP, déployée sur huit sites français : Asterisk. La branche « R&D » de l’opérateur France Télécom a quant à elle reçu un Lutèce pour une plateforme de test de performance. Et Neuf Cegetel est reparti avec le « prix spécial du jury » pour son boîtier EasyGate. Bâti sur des logiciels libres, celui-ci est destiné « à un public réticent à la complexité de l’informatique ».

Dans l’administration et les collectivités locales

Le « Meilleur projet du Libre réalisé par une collectivité locale, un centre hospitalier » a cette année été attribué à la ville de Rennes pour l’Espace numérique scolaire Educ@Rennes (réalisé en partenariat avec de Rennes et CAP-TIC). Au niveau de l’administration et des collectivités publiques, c’est le Ministère des finances qui l’emporte avec son outil de dématérialisation XéMéLios (développé par le pôle DGCP), tandis que le Ministère des affaires étrangères s’est vu attribuer un prix pour la « Meilleure stratégie logiciel libre ».

La surprise de cette année se trouve dans la catégorie « Lutèce de la personnalité de l’année ». C’est en effet l’Assemblée nationale qui a obtenu ce prix pour sa « décision de migrer les postes de travail des députés vers le logiciel libre ».

Pour mémoire, en mars, le choix de la distribution Linux Ubuntu et l’attribution de ce contrat aux sociétés de services Linagora et Unilog a suscité quelques passes d’armes entre Alexandre Zapolsky (PDG de Linagora, président de l’ASS2L) et François Bancilhon (PDG de Mandriva, éditeur français qui n’était quant à lui pas représenté sur Paris Capital du Libre).

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