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Paris embarque les start-up dans le train des JO 2024

Entrepreneurs, investisseurs, institutionnels… Ils auront été, selon les organisateurs, plus de 3 800 à participer, ce jeudi 16 mars, à la troisième édition du Hacking de l’Hôtel de Ville.

Pensé comme un levier pour « créer les partenariats de demain* autour des grands événements sportifs internationaux », la manifestation portait les couleurs de la candidature de Paris aux JO 2024.

Le hashtag officiel #HackingParis2024 en a témoigné. Brice Guyart, champion olympique de fleuret par équipes à Sydney en 2000 et en individuel à Athènes en 2004, en a agrémenté plusieurs tweets.

Lui qui a arrêté sa carrière après Londres 2012 travaille aujourd’hui chez Voyages-SNCF.com sur l’innovation, le pilotage et l’animation en interne. Venu avec sa double casquette, il a pu faire état de la mobilisation des athlètes et de leur connaissance du projet… tout en expliquant chercher à rencontrer des start-up dans les secteurs de la mobilité et du tourisme.

Autre médaillée olympique venue pour « trouver des contacts » : la boxeuse Sarah Ourahmoune, en argent à Rio dans la catégorie poids mouches, et qui a monté sa société Boxer Inside.

L’événement a rassemblé, au compteur officiel, 1 162 start-up, contre 1 040 lors de l’édition 2016. Les grands groupes présents sur place (Orange, Air France, AccorHotels…) ont pu ratisser large entre drones, impression 3D, réalité virtuelle et animation de communautés citoyennes.

À la baguette, l’agence de développement économique et d’innovation de la Ville de Paris avait invité quelques start-up accompagnées par son réseau d’incubateurs.

Parmi elles, Zenpark, dont le responsable du développement Frédéric Sebban a insisté sur la nécessité de penser la gestion des Jeux en termes d’impact sur la ville. Ou comment « ne pas construire des infrastructures qui seraient obsolètes dès les Jeux terminés ». Et d’ajouter : « Paris ne va pas réinventer des lignes de métro, reconstruire des lignes de train… Tout est là. Maintenant, c’est comment fluidifier l’accès jusqu’au dernier kilomètre ».

Responsable du pôle développement durable de Paris 2024, Jérôme Lachaze est dans la même logique : « Les Jeux, c’est 15 jours de Jeux olympiques et 10 jours de paralympiques. Nous, ce qu’on veut, c’est que […] ça serve pour que derrière, on trouve des solutions qui soient réplicables [sic] partout dans le monde ».

La Ville évoque un budget d’investissement de 3 milliards d’euros, pour des retombées économiques dans la fourchette de 5 à 11 milliards. Elle estime qu’il faudra construire 300 000 m² pour le village olympique et 100 000 m² pour le village des médias.

* En Salle du Conseil de Paris ont eu lieu des pitchs organisés par 50Partners. Ainsi que des « pitchs inversés », lors desquels les grands groupes ont présenté leurs objectifs devant un parterre d’entrepreneurs.

Crédit photo (édition 2016) : Jean-Baptiste Gurliat

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