Philips entend lutter contre le piratage cinématographique. Du moins celui issu des copies filmées en salle à partir d’un discret caméscope numérique avant d’être transformés en DivX et partagé ensuite sur les réseaux d’échange peer-to-peer (P2P) ou revendus sous forme de produits contrefaits. Comment? Grâce à une technologie de marquage numérique baptisée CineFence. Une technologie qui existe depuis trois ans mais que Philips vient de faire évoluer.
Développée par la filiale Philips Content Identification, CineFence permet d’intégrer un ensemble d’informations (lieu, date et heure) sur l’écran au cours de la projection cinématographique sous forme de filigrane (ou watermarks en anglais). Des informations invisibles pour le spectateur mais qui seraient discrètement intégrées aux fichier numériques de la capture, y compris après que celui-ci ait été compressé en VCD, DivX et MPEG4.
La présence de ses informations permettrait ainsi de repérer la salle de projection où a été réalisée la capture et, donc, de remonter au pirate en question (même si on ne voit pas trop comment établir le lien à moins de le prendre en flagrant délit). Il existe toutefois une condition sine qua non pour exploiter CineFence : la salle de cinéma doit être équipée d’un projecteur numérique, ce qui n’est pas encore légion, du moins en France.
CineFence dépasse le cadre du cinéma en salle
Pour Philips, ce qui importe n’est pas tant la chasse aux pirates que la distribution commerciale de sa technologie. CineFence entend en effet répondre aux spécifications 1.0 de Digital Cinema Initiatives (DCI), une association créée en 2002 par les principaux studios hollywoodiens pour promouvoir et unifier le cinéma numérique en salle selon des spécifications techniques ouvertes.
Le groupe high-tech néerlandais annonce d’ailleurs que sa technologie CineFence dépasse le cadre du cinéma en salle pour s’intégrer à des solutions de surveillance en ligne et de gestion des contenus. Le prestataire américain Access Integrated Technologies, qui développe des produits pour la filière de la nouvelle génération du cinéma, indique qu’elle a intégré la technologie CineFence dans ses solutions de distribution de contenus numériques. Selon Philips (qui ne précise pas sa source), le piratage coûterait 4 milliards de dollars par an à l’industrie cinématographique.
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