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Piratage : sueurs froides pour l’hébergeur GoDaddy

GoDaddy, l’un des grands hébergeurs et fournisseurs de services Internet aux Etats-Unis, a été la  victime présumée d’une série d’attaques par déni de service (DDoS) qui ont rendu inaccessibles, plusieurs heures durant, des millions de sites Internet, essentiellement aux Etats-Unis.

Il était 13h00 à New York  (19h00 à Paris), ce lundi, lorsque les signes avant-coureurs de ce supposé piratage se sont fait ressentir.

En quelques minutes, l’assistance téléphonique a été débordée, avec jusqu’à 750 appels en attente, selon un client qui s’est exprimé sur le blog high-tech du New York Times.

Outre une flopée de sites Internet, les serveurs de messagerie associés à tous les domaines utilisant les DNS de GoDaddy ont subi cette coupure radicale.

Une double peine pour les quelque 10,5 millions de clients de l’hébergeur, qui gère 52 millions de noms de domaines.

Le préjudice cumulé pourrait s’élever à plusieurs millions de dollars.

Les premiers témoignages des victimes laissent supposer que la côte Ouest a été plus significativement affectée.

Invectivé via Twitter, le CEO Scott Wagner a réagi en urgence, évoquant « des équipes […] sur le pied de guerre pour rétablir au plus vite la situation« .

Une déclaration presque aussitôt affichée en page d’accueil du site commercial de GoDaddy, mis hors-service pour des raisons de sécurité.

Il était 4 heures du matin, ce mardi à Paris, quand la situation est « revenue à la quasi-normale », d’après la porte-parole Elizabeth Driscoll, qui s’est engagée à tenir les clients au courant de l’évolution du dossier, via les réseaux sociaux.

Les premières revendications sont intervenues sur Twitter, en l’occurrence via le compte @AnonymousOwn3r, tenu par un soi-disant membre du collectif Anonymous.

L’intéressé aurait mené seul son offensive « pour évaluer le niveau de sécurité des serveurs de GoDaddy« .

Anonymous n’a pas tardé à confirmer l’unilatéralité de cette entreprise de piratage, réfutant même tout lien avec @AnonymousOwn3r.

Fervent défenseur du traité SOPA (Stop Online Piracy Act) qui visait à octroyer aux ayants droits davantage de moyens légaux dans la défense de leurs intérêts, GoDaddy s’était déjà attiré fin 2011 les foudres d’Anonymous.

Crédit image : bloomua – Shutterstock.com

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