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Planity lève 1,5 million d’euros : Alven Capital au rendez-vous

Une start-up de plus au portefeuille d’Alven Capital.

La société française de capital-risque, qui a récemment levé 250 millions d’euros pour alimenter son 5e fonds destiné au soutien des jeunes pousses en phase d’amorçage, a choisi d’accompagner, aux côtés d’un bouquet de business angels comprenant des fondateurs de KelDoc et de PriceMatch, le développement de Planity.

À l’origine de cette SAS constituée en juillet 2016 à Paris et qui s’est implantée quelques semaines plus tard dans le quartier du Sentier, on trouve Antoine Puymirat, Jérémy Queroy et Paul Vonderscher.

Le premier, âgé de 34 ans et diplômé de l’ESCP Europe, occupe les fonctions de président. Passé par Ardian, BNP Paribas et Booking.com, il avait fondé, en 2008, ClicRDV. Cette entreprise donnait dans la prise de rendez-vous en ligne, avec un service délivré en marque blanche à travers des modules intégrables sur les sites Internet des clients. Elle était passée, en 2011, dans le giron de PagesJaunes – devenu, depuis lors, Solocal Group.

CTO de Planity, Paul Vonderscher est lui-même un ancien de PagesJaunes. Quant à Jérémy Queroy, directeur commercial, il a travaillé pour Cerruti et Schwarzkopf Professional.

Une e-vitrine

Dans la continuité de ClicRDV, les trois associés se sont concentrés sur les professionnels de la beauté et du bien-être. Plutôt que de s’orienter, à l’image d’un Balinea, sur un système d’offres promotionnelles, ils ont décidé d’un positionnement haut de gamme pour leur plate-forme de prise de rendez-vous dont la commercialisation a débuté en octobre dernier.

Du côté des clients finaux, tout commence avec un moteur de recherche qui permet de trouver salons de coiffure, spas ou encore instituts de manucure situés à proximité. Le tri peut s’effectuer en fonction des services proposés.

Chaque établissement a sa page avec horaires, description, photos, commentaires et plan d’accès. S’y ajoute un calendrier pour valider les rendez-vous.

Du SaaS dans le salon

Si l’option est disponible, le paiement doit s’effectuer en ligne, d’après les CGU de Planity. Ce n’est pas pour autant que la plate-forme prend une commission à cette occasion : son modèle économique est fondé sur un abonnement mensuel (79 euros HT) ou annuel (649 euros HT) que souscrivent les salons.

Ces derniers bénéficient, en échange, d’une tablette couplée à un logiciel SaaS qui leur permet de gérer leurs rendez-vous, y compris ceux pris par d’autres canaux que le portail Planity.

L’architecture de Planity est basée sur AWS et Firebase. L’essentiel du code est en JavaScript, d’où la disponibilité d’un poste de développeur spécialisé sur ce langage.

Sont également recherchés, plusieurs responsables du développement des ventes. Planity envisage effectivement d’étendre, sur l’année 2017, sa présence commerciale en France, pour l’heure effective à Paris, Lyon, Bordeaux et Toulouse.

Potentiel estimé : 120 000 salons de beauté dans l’Hexagone. Avec un argument : la flexibilité d’une solution disponible en 24/24, à l’heure où « 40 % des rendez-vous pris chez les partenaires le sont en dehors des horaires d’ouverture ».

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