Polaroid brise les clichés avec un smartphone

La rentrée donnerait-elle des idées aux vieux de la vieille ? Avec le concours du MVNO Afone Mobile, le mythe Polaroid ressuscite de ses cendres sous la forme d’un smartphone d’entrée de gamme, le Z500.

Soldat inconnu au bataillon, âme isolée dans un catalogue riche de terminaux aux noms prestigieux (HTC Desire, Samsung Galaxy, Apple iPhone 4), le Polaroid Z500 entre dans la lumière malgré ses caractéristiques limitées.

Et pour cause : l’opérateur mobile virtuel Afone Mobile, présent sur le marché depuis 1997, l’adjoint sans frais supplémentaires à son forfait 1 heure ou 180 SMS, facturé 12,90 euros par mois pour un engagement de deux ans.

Mais c’est surtout la réputation de la marque aux appareils argentiques instantanés qui contribue au mini-buzz que suscite ce smartphone dont le seul fait de gloire, sur le papier, est de posséder un double emplacement SIM.

En dépit d’un programme de recyclage des téléphones (assez rare chez un MVNO pour être signalé) et de forfaits pro dédiés aux entreprises, Afone Mobile s’éclipserait presque pour laisser le Polaroid Z500 sous le feu des projecteurs.

Et pourtant, même le consommateur n’aura pas grand-chose à se mettre sous la dent : un terminal monobloc muni d’un clavier français non coulissant et d’un écran non tactile 240 x 320 de 2,3 pouces, pour une autonomie ne dépassant pas les 4 heures en communication.

Seul ce châssis compact de 96 grammes pourrait plaider en faveur d’un smartphone qui inclut tout de même une connectique micro-USB, le Bluetooth 2.0 et un appareil à 1,3 million de pixels, pour 128 Mo de RAM.

On en retrouve quelques exemplaires éparpillés sur des sites de vente en ligne. La plupart sont des modèles d’occasion mis aux enchères et ne dépassent guère le seuil des 100 euros.