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Quel modèle économique pour l’ASP ?

Bientôt le « boum » de l’ASP ? Alain Pétrissans, responsable du pole logiciels d’IDC France, nuance : « la croissance du modèle ASP sera progressive. Et décollera à partir de 2001. Bien qu’en phase de développement commercial, ce marché représentera plus de 1,4 milliard de francs de revenus dans l’hexagone en 2004, pour les seules applications de gestion d’entreprise : ERP, CRM et verticales ou métier ». En terme de cibles commerciales, toujours selon IDC, le phénomène ASP séduira les entreprises de 6 à 500 salariés. Voilà pour la prospective.

En vérité, les prédictions sont bien difficiles à faire. A y regarder de plus près, personne ne sait exactement définir ce qu’est l’ASP, et surtout quels domaines sont concernés. Pour IDC, le paysage de l’ASP est plus particulièrement flou concernant le marché de la bureautique en ligne ? encore difficile à évaluer car il dépend d’un nombre très réduits d’acteurs (Microsoft a si peu de concurrents…).

Sur le terrain, les acteurs historiques (éditeurs, fournisseurs d’accès) comme les nouveaux entrants visent pourtant les PME bien plus que les TPE (très petites entreprises). En première ligne, les offres de location d’applications horizontales (transversales à tous les métiers) comme les applications de finance, de comptabilité et de RH promettent de porter le développement de l’ASP. Ainsi, Eric Sabbah, directeur commercial de l’éditeur Interbiz, filiale de Computer Associates, présente Interbureau comme « la déclinaison ASP de Masterpiece/Net », la solution comptable et financière 100 % Java d’Interbiz. Pour Interbiz, l’ASP est un moyen d’étendre sa zone de chalandise comme de trouver de nouveaux clients. Eric Sabbah donne des pistes : « Les chambres de commerce pourront devenir des ASP dans le cadre de l’aide à la création d’entreprise en louant l’utilisation de logiciels de finance et de comptabilité. De même, les banques pourront fournir ces d’applications à leurs clients ». Tout reste en effet à inventer.

Parmi les ASP, on trouve des acteurs nés avec le marché comme Virtual Computer qui offrira la location d’applications transversales sur le net dès la fin du mois de mai. Mais aussi, des acteurs comme Thin Networks qui mixent opportunément l’hébergement d’applications et le modèle Thin Client (Client Léger). D’autres, comme le portail B to B de commerce électronique Soft2You, mélangent les modes de commercialisation ,: la distribution dématérialisée de logiciels avec le modèle ASP.

« En définitive, l’Application Service Providing consiste à fournir des solutions aux entreprises qui veulent externaliser ce qui n’est pas leur coeur de métier : les services informatiques » explique Alain Richet, fondateur et PDG de Virtual Computer. Sans pour autant détailler ses tarifs. Alain Richet lâche seulement : « Le gain de compétitivité doit varier entre 20 % et 50 % ». D’où une intense observation de la concurrence.

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