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Rachat de Cue : Apple cherche-t-il son Google Now ?

Confronté à la montée en puissance de Google Now et aux rumeurs insistantes prêtant à Microsoft l’ambition d’intégrer, dans Windows Phone 8, une solution concurrente de Siri, Apple avance ses pions dans l’univers des assistants personnels intelligents.

« La marque à la Pomme » s’offre le portefeuille technologique et les talents d’un spécialiste en la matière : la start-up américaine Cue.

Apple Insider évalue à ‘au moins 35 millions de dollars’ le montant de cette acquisition.

TechCrunch, qui s’appuie sur les témoignages concordants de deux sources ‘proches du dossier’, annonce pour sa part une fourchette de 40 à 60 millions de dollars et précise que le service de stockage en ligne Dropbox était lui aussi sur les rangs pour ce rachat.

Apparenté à Google Now, le service d’assistance et d’informations pratiques développé par Cue entretient également des similitudes avec le système de notifications contextuelles implémenté dans le système d’exploitation mobile iOS 7.

Basé sur un principe d’agrégation ‘transversale’, il indexe des données en provenance de plusieurs services (réseaux sociaux, messagerie électronique, agenda) pour générer plannings et mémos.

L’utilisateur bénéficie ainsi d’une vue synthétique sur les principaux événements de sa journée : rendez-vous professionnels, réunions, réservation de vols et d’hôtels-restaurants…

Cet assistant personnel intelligent était délivré via une application iPhone. Conséquence de son rachat par Apple, il n’est plus accessible.

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Tel était effectivement le modèle économique de Cue : l’indexation de contenu issu de certains services – notamment le réseau social BtoB Yammer – était payante.

A l’origine, la jeune entreprise développait un tout autre produit.

En l’occurrence, le moteur de recherche Greplin, dont le périmètre s’étendait, au-delà du Web, au stockage en ligne, à la messagerie électronique Gmail, ainsi qu’aux plates-formes Facebook, LinkedIn et Twitter.

Basée à San Francisco, elle avait capitalisé, en 2010, sur un financement de 700 000 dollars obtenu auprès de business angels dont Bret Taylor (ancien CTO de Facebook) et Paul Buchheit (cofondateur de l’agrégateur FriendFeed).

Le fonds privé SV Angel, actif dans la Silicon Valley, s’était également impliqué, remettant au pot en 2011, à l’occasion d’un tour de table de 4 millions de dollars mené par Sequoia Capital et Index Ventures.

La réorientation stratégique vers le monde des assistants personnels intelligents a débuté en 2012 sous la houlette des cofondateurs Daniel Gross (actuel CEO, passé par Google) et Robby Walker.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous l’histoire d’Apple ?

Crédit photo : Kirill Matkov – Shutterstock.com

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