Selon les analystes, la nécessité de réduire la consommation d’énergie laisse aux opérateurs de téléphonie mobile oecomme un goût amer?, et plus particulièrement concernant le déploiement des réseaux haut débit de nouvelle génération.
Le cabinet ABI Research a observé que la consommation d’énergie représentait l’une des trois grandes dépenses d’exploitation pour les opérateurs de réseaux et qu’à ce titre, elle constituait un critère fondamental dans le choix des technologies de réseaux mobiles haut-débit.
Par ailleurs, les opérateurs investissent des sommes considérables dans le déploiement de réseaux 3G, une tendance qui devrait se maintenir jusqu’à ce qu’ils évoluent en réseaux 4G d’ici quelques années.
Mais une récente étude menée par ABI a révélé que les technologies mobiles cellulaires utilisées de manière isolée ne constituaient pas la meilleure manière d’optimiser les marges. Les technologies WiMax ou Metro Wi-Fi représentent en revanche une bonne alternative pour se sortir de ce dilemme.
Stuart Carlaw, analyste principal chez ABI, donne son point de vue : » Dès que la consommation de données atteindra deux à trois fois les niveaux actuels, nous aurons atteint un tournant où la réduction cellulaire et la dégradation des capacités des réseaux WCDMA et CDMA2000 obligeront les opérateurs à installer des éléments de réseaux supplémentaires afin de satisfaire leur base d’abonnés, et ce à un coût considérable. »
« Plus important encore, la consommation d’énergie nécessaire pour supporter ces mises à jour réduira à néant tout espoir pour les opérateurs de tirer des bénéfices des recettes de données. »
L’étude d’ABI a également révélé que les réseaux mixtes étaient encore, d’un point de vue purement conceptuel, à leur premier stade de développement.
La meilleure manière de soutenir les réseaux mobiles haut-débit consisterait à intégrer les offres cellulaires actuelles aux futurs déploiements WiMax et Metro Wi-Fi dans les régions drainant un trafic dense. Ces réseaux mixtes peuvent produire des économies substantielles, estime le cabinet ABI Research.
« Certains opérateurs de réseaux sans fil ont déjà établi les fondations de ces développements. Sprint a retenu le WiMax comme la technologie 4G par définition, tandis que l’opérateur T-Mobile entame progressivement l’intégration de ses points d’accès Wi-Fi et de ses réseaux cellulaires », indique le rapport.
« D’autres comme Vodafone, dont les activités sont basées exclusivement sur le cellulaire, pourraient se trouver rapidement lésés s’ils ne se décident pas à envisager le déploiement d’autres technologies. »
Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 6 décembre 2006.
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