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RFID : IBM veut favoriser le partage des données échangées

L’Information Center a pour but de décider les derniers réfractaires à l’adoption de la RFID au sein de leur activité. Première solution basée sur le tout récent standard EPC global, l’EPCIS (Electronic Product Code Information Services) est une solution moderne pour les entreprises souhaitant partager et l’analyser leurs données en temps réel. Cette nouvelle technologie IBM permet l’intégration en toute sécurité des processus RFID dans les applications métier de l’entreprise et de ses partenaires.

L’EPCIS centralise les données, filtrées au préalable par les intermédiaires RFID en place, et autorise ainsi un meilleur partage de l’information. Celui-ci peut être modifié au gré des besoins et déleste d’autant le temps habituellement consenti à l’intendance tout au long de la chaîne de production.

Selon Marc de Fréminville, responsable vente des solutions RFID IBM pour l’Europe du Sud Est contacté par Vnunet.fr, il existe trois grands types de demande : « l’obligation, l’optimisation et la création ». Le caractère obligatoire fait suite à une réglementation ou une attente client, l’optimisation passe par l’automatisation d’une série de taches et la création par une volonté novatrice.

Mêler RFID active et passive

Particulièrement habile au plan de la gestion des stocks, l’IBM Websphere offre une traçabilité accrue des marchandises taggées et facilite d’autant les opérations annexes (inventaire, authentification, conformité…). A noter que l’administration des systèmes et la gestion à distance sont rendus possibles par des interfaces et des protocoles standards.

« La grande surprise de 2006 a été la démarche pro-active de nombreuses PME pour ces nouvelles technologies », assure Marc de Fréminville. » Avec les solutions packagées, la baisse du coût de l’étiquetage (de l’ordre des 20 centimes d’euros voire moins) et la rapidité de l’intégration dans les peti tes structures, le déploiement est de plus en plus abordable ».

IBM dope ainsi son middleware (logiciel d’infrastructure) RFID et élargit davantage sa cible initiale. Aujourd’hui, les early adopters IBM sont divers et variés : tel Unilever et ses packagings produits, Amerisource Bergen et ses médicaments, ou encore Heineken et ses fûts de bière, sans oublier Ardys, Sernam, Metro et leurs marchandises respectives.

Pour 2007, IBM s’oriente sur les évènements d’identification complexe, le but étant de mêler RFID passive et RFID active. Le premier projet en cours est un système de contrôle d’accès dynamique à des zones dangereuses sur site chez BP.

La RFID progresse donc sur tous les fronts (standardisation, solutions, nouvelles fonctions?) et IBM compte bien avoir son rôle à jouer dans son développement.

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