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Rien n’arrêtera Linux

Selon le cabinet d’études IDC, les ventes de serveurs équipés de Linux atteindront cette année, en Europe de l’ouest, 182 000 unités. D’ici à 2007, IDC prévoit que ce chiffre soit multiplié par trois. En valeur, ce marché représentera alors un chiffre d’affaires de 1,9 milliard de dollars, soit deux fois plus qu’actuellement. Ces chiffres sont extraits d’un livre blanc intitulé Linux as a platform for business. Ils reposent sur une enquête réalisée auprès de 1 000 entreprises. Selon le co-auteur du rapport, Martin Hingley, qui a été interrogé par vnunet.com, rien ne peut désormais arrêter la progression de Linux, pas même les difficultés d’ordre juridique auxquelles il risque d’être confronté, à la suite du procès intenté par SCO à IBM (voir édition du 12 juin 2003).

La preuve par l’exemple

Les entreprises publiques et les administrations ainsi que, dans le privé, les secteurs de la grande distribution et des services financiers sont en pointe dans l’adoption à une large échelle de Linux. C’est par exemple le cas de la banque d’affaires Merril Lynch qui, récemment, a pris à nouveau fait et cause pour le système d’exploitation open source, par la voix de ses propres informaticiens. Cela s’est passé lors du salon Enterprise Linux Forum qui s’est tenu la semaine dernière aux Etats-Unis. Mark Snodgrass, vice-président de l’entité en charge des systèmes informatiques de l’ensemble des sites de la banque d’affaires, a alors témoigné de ce que Linux a permis de réduire de façon significative les coûts d’administration des serveurs, de l’ordre de plusieurs millions de dollars. Ce témoignage contredit en tous cas une étude réalisée il y a six mois par… IDC, commanditée il est vrai par Microsoft. Celle-ci indiquait que le coût total de possession (ou TCO) de Windows 2000 est inférieur à celui d’une suite Linux (voir édition du 4 décembre 2002).

Et pourtant, le même IDC note aujourd’hui dans son livre blanc que c’est en particulier le contexte actuel de ralentissement économique qui plaide en faveur de Linux car ce dernier permet aux entreprises de réaliser des économies, même si ses caractéristiques techniques sont également appréciées, à savoir sa robustesse, son extensibilité et, ce qui est plus étonnant, sa facilité d’administration. Il s’impose comme une alternative non seulement aux Unix mais également, de plus en plus, à Windows. En revanche, l’utilisation de Linux comme système d’exploitation des postes de travail semble encore prématurée, même si 15,5 % des entreprises sondées l’ont déjà étudiée en remplacement de Windows (voir édition du 10 juin 2003).

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