Samsung place le printemps de la mobilité sous le signe du NFC

Des smartphones, des tablettes… et des ultrabooks !

Difficile de dissocier les smartphones des tablettes. Et pour cause.

La série Galaxy Tab poursuit sur sa lancée avec un châssis épais de 8,6 millimètres, pour quelque 465 à 565 grammes (poids respectifs des modèles de 8,9 et 10,1 pouces).

Le format 7 pouces reste d’actualité, mais s’incline face à cet étrange coup de bluff : le Note 10.1, qui n’est autre qu’une ardoise numérique Android que le seul S-Pen différencie de la concurrence.

Clin d’oeil aux artistes en herbe, Samsung adjoint à son produit cette même technologie qu’embarquent les tablettes graphiques Wacom. A la clé, la gestion de plusieurs centaines de niveaux de pression du stylet, lequel dispose d’une gomme virtuelle intégrée.

Un pack d’applications dédiées complémente cette offre, sous la bannière de Photoshop Touch.

Côté ordinateurs portables, le discours diverge quant à l’éventuelle mise à mort de la clique Chromebook. Il semble que l’échec de ce curieux concept sorti du diable vauvert ait semé la zizanie jusqu’au coeur de la machine Samsung.

Autrement plus plébiscité, l’ultrabook constitue un indéniable fer de lance pour 2012. Subsiste le vénérable Series 5, prêt à passer le témoin au dénommé 9, dit plus fin (16 millimètres), plus puissant (processeur Intel Core i5) et plus autonome (10 heures).

A l’heure d’évoquer l’inéluctabilité d’une convergence avec les plates-formes mobiles (implémentation d’écrans tactiles, avènement de l’architecture ARM), la réserve reste de mise. Laisser le temps au temps, la devise sied idéalement à Samsung.

Combinée à une chute des tarifs (le Series 9 revient à 1400 euros, prix public conseillé), l’arrivée du tant attendu Windows 8 pourrait augurer d’une démocratisation – mieux vaut tard que jamais – des ultrabooks.

En aparté, la bonne impression du moment revient au laser comme au jet d’encre, prisés du consommateur et des TPE / PME.

Aux antipodes, la palme de l’immuabilité revient à la SUR40.

Commercialisée aux alentours des 8000 euros, cette table tactile interactive élaborée avec Microsoft se serait écoulé à hauteur de quelque 50 exemplaires en France, chez Dassault (aéronautique) ou encore Fujifilm (photographie).