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SCO cherche des relais de croissance dans la mobilité

« Notre société s’est créée autour d’Unix depuis 1979. Nous continuerons de supporter cette plate-forme et de la développer pour nos clients », rassure d’emblée Jeff Hunsaker, vice-président des ventes et des alliances du groupe américain SCO, de passage à Paris.

« Certes, nous avons des défis à relever sur ce marché, je ne vais pas le nier. Le marché est très concurrentiel. Linux représente un certain nombre de menaces pour SCO Unix (?), auxquelles s’ajoutent les différents procès et le soutien de certains acteurs à Linux qui nous a causés des soucis », ajoute-t-il. Rappelons que SCO reproche à IBM et à d’autres fournisseurs de services d’avoir soutenu le système libre face à SCO Unix, et en particulier à Big Blue d’avoir versé du code propriétaire Unix dans le noyau Linux (voir édition du 15 janvier 2004). Cette longue bataille juridique nest pas terminée et un procès devrait débuter en février 2007.

Pour l’heure, la société se concentre sur l’amélioration de ses produits. Elle affirme n’avoir aucun problème avec l’open source mais vouloir absolument défendre sa propriété intellectuelle, comme toute autre société. « Notre plate-forme Unix est compatible avec Apache, Tomcat, Samba et depuis peu avec MySQL », insiste d’ailleurs Jeff Hunsaker.

Rendre mobile les applications existantes

La mobilité constitue un relais de croissance pour le groupe. Lancée en début d’année 2006, sa plate-forme Edgeclick permet notamment aux développeurs de construire des applications pour les terminaux nomades (via un kit de développement Edgebuilder). « Ce kit permet aux entreprises de rendre accessible en situation de mobilité leurs applications existantes », explique M. Hunsaker. « Nous voulons que ce kit soit compatible avec le plus de plate-formes possible, et pas seulement SCO Unix, aussi bien du côté serveur que du côté client », ajoute Hans Bayer, vice-président Europe Centrale du groupe.

Un portail (Edgeclick Park) permet aux utilisateurs de promouvoir et d’administrer les services numériques (Me Inc.) qu’ils ont ainsi créés. Les premiers services, hébergés sur les serveurs SCO, comprennent des services de vote et d’envois de messages vocaux ou encore des services d’enregistrement des commandes. Siemens utilise également ce framework en Allemagne pour un système de contrôle des serveurs de ses usines. En cas de problème, un message est envoyé sur les terminaux des différents employés jusqu’à ce que le système soit sûr que quelqu’un a bien reçu ce message.

Le groupe compte aujourd’hui appliquer ce modèle en France, en proposant à un « certain nombre de clients d’adapter une partie de leurs applications existantes à la mobilité », conclut Marc Puteaux, DG France et Afrique du Nord du groupe.

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