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« Search-as-a-Service » : Algolia peaufine son amorçage

Simplifier l’intégration d’outils de recherche sur les sites Web et dans les applications mobiles. C’est la vocation de la start-up d’origine française Algolia qui vient de boucler une levée de fonds de 1,2 million de dollars auprès du fonds américain Storm Ventures et des business angels en provenance d’Accenture, Box, Eventbrite, Google, Microsoft et Stripe.

Auparavant, Algolia a effectué un passage dans la célèbre structure d’incubation Y Combinator de la Silicon Valley.  En fait, il faudrait plutôt parler de complément de financement d’amorçage d’un montant total de 2,8 millions de dollars. En octobre 2013, Algolia avait bouclé un premier tour de table d’1,6 million de dollars auprès de plusieurs fonds (500Startups, Alven Capital, Index Ventures and Point Nine Capital) et des business angels.

Après avoir créé la structure à Paris en 2012 et effectué le lancement commercial en septembre 2013, la société s’est installée aux Etats-Unis en raison du poids de ce marché dans son business. « Nous réalisons la moitié de notre chiffre d’affaires aux Etats-Unis et la moitié de nos clients s’y trouvent », explique Nicolas Dessaigne, CEO et co-fondateur d’Algolia, que nous avions rencontré lors des Microsoft TechDays édition 2013.

Fondamentalement, Algolia propose du SaaS (« Search-as-a-Service » ou la manière d’effectuer des recherches via le cloud) dans du SaaS (« Software-as-a-Service », mode hébergé) : la start-up propose à ses clients  d’intégrer des API permettant d’intégrer des fonctions de recherche (documents, objets dans bases de données) sur les sites Web et dans les applications mobiles.

Les bases de données sont hébergées dans des espaces loués dans des data centers dans le monde (Asie, USA, Europe), en partenariat avec OVH et Amazon. On ne parle pas (encore) de big data : le plus gros client d’Algolia exploite une base de 150 millions d’objets.

Le modèle économique repose sur un abonnement mensuel pour un accès au service. Le nombre d’objets dans le base de données et le volume de requêtes sont pris en compte dans la facturation. Il existe des outils optionnels payants comme des fonctions analytics.

« On a dépassé le cap des 200 clients dans 31 pays avec des clients comme CrunchBase, Vestiaire Collective, a Little Market… », précise Nicolas Dessaigne. L’effectif va doubler rapidement : de six à 12 d’ici la fin de l’année.

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