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Sécurité IT : le Samsung Galaxy S3 vérolé de l’intérieur ?

Une faille critique hante potentiellement tous les smartphones dotés d’un processeur Samsung Exynos 4210 ou 4412. En tête de liste, le Galaxy S3.

Telles sont les conclusions énoncées sur le forum XDA, qui réunit des développeurs spécialisés dans la bidouille du système Android.

Cette vulnérabilité touche le noyau, en l’occurrence la composante /dev/exynos-mem, à laquelle font appel plusieurs librairies de gestion graphique.

C’est le cas de libhdmi.so (port HDMI), camera.smdk4x12.so (capteur photo) et gralloc.smdk4x12.so (Graphics Allocation, qui alloue de la mémoire au GPU pour assurer le rendu 2D/3D).

En exploitant ce trou de sécurité, il est possible de passer en « root », c’est-à-dire d’obtenir le plus haut niveau de permission, en lecture et en écriture, sur la mémoire physique, sans avoir à « flasher » l’appareil.

Injecter du code permettrait notamment de modifier le noyau. Plus alarmant encore, une application malveillante suffit à enclencher le processeur, notamment pour réinitialiser les paramètres à distance.

Parmi les smartphones détectés comme vulnérables, la série Samsung Galaxy S (S2/S3) côtoie le Note 2 du même fabricant et le Meizu MX.

Le Galaxy S3, et avec lui d’autres smartphones Android comme le HTC One X ou le Motorola Defy, a connu une première faiblesse sécuritaire, au mois de septembre.

Un chercheur de l’Université technologique de Berlin avait trouvé une technique permettant d’effacer les données sur le terminal.

En à peine 24 heures, avec le concours de ce hacker, Samsung avait mis à disposition un correctif implémenté dans une nouvelle version du micrologiciel.