La nouvelle est tombée en plein salon Cartes 2012 de Paris qui vient de s’achever.
La Commission européenne donne son feu vert pour la création d’une entreprise commune entre ARM (concepteur de puces, Royaume-Uni), Giesecke & Devrient (fournisseur de solutions et des composants de sécurité pour les cartes à puce) et Gemalto (fournisseur de solutions d’identité numérique, Pays-Bas).
Mais l’autorisation de Bruxelles est assortie de conditions pour les protagonistes.
La nouvelle entité a vocation à développer et commercialiser des environnements d’exécution sécurisés (EES) pour des dispositifs électroniques grand public.
Ils seront exploités pour des applications telles que les paiements mobiles effectués au moyen de smartphones et de tablettes.
Néanmoins, la Commission européenne demandedes engagements de la part d’ARM pour éviter des distorsions de concurrence.
Comment justifier cette position ?
« ARM occupe une position très forte en amont en tant que fournisseur d’architecture de propriété intellectuelle pour des processeurs d’application pour dispositifs électroniques grand public, notamment l’extension de matériel spécifique (TrustZone ARM), sur laquelle les solutions EES de l’entreprise commune et de ses concurrents seraient basées. »
Par conséquent, le concepteur britannique de puces que l’on retrouve dans les smartphones et les tablettes devra fournir « les informations nécessaires sur le matériel à ses concurrents aux mêmes conditions qu’à l’entreprise commune de manière à leur permettre de développer des solutions EES alternatives ».
Dans sa communication « concentration », Bruxelles demande aussi que la propriété intellectuelle d’ARM ne perturbe pas le fonctionnement des solutions EES alternatives.
Le fabricant de semi-conducteurs a répondu favorablement à cet encadrement.
*Une solution EES crée un système d’exploitation sûr et distinct pour les dispositifs électroniques grand public tels que les smartphones, les tablettes et les télévisions intelligentes. Elle fonctionne parallèlement à un système d’exploitation principal tel qu’Android, iOS ou Windows Phone. Elle permet aux applications tournant sur ces systèmes d’exploitation d’offrir des services de sécurité renforcés. Ces applications sécurisées couvrent par exemple les applications bancaires, les paiements mobiles, la fourniture de contenu d’appel et les solutions de données pour entreprises (source : Commission européenne).
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