Pour gérer vos consentements :

Google self-driving car : une virée au Texas

Jusqu’à présent, les tests des véhicules sans conducteur du projet Google Self-Driving Car étaient restés cantonnés aux environs de son siège à Mountain View en Californie.

Dans une publication sur Google+ , on apprend que l’expérimentation des voitures autonomes s’étend au Texas. Pour l’heure, un véhicule de type SUV Lexus RX450h a commencé à arpenter les rues d’Austin, capitale de l’État.

Google explique son choix parce que la ville a déjà accueilli Google Fiber et qu’elle y dispose donc de bureaux. Austin est aussi très orienté nouvelles technologies et accueille notamment le festival South by Southwest (SXSW) chaque année depuis 1987.

De nombreuses sociétés IT y ont également leur siège social ou des usines (Apple, Texas Instruments, National Instruments, IBM, Freescale, Dell, AMD et Hewlett-Packard).

Mais, surtout, Google a visiblement profité d’un vide juridique relatif à la circulation des véhicules autonomes au Texas. Celui-ci ne fait encore partie des Etats autorisant ou interdisant explicitement le test de tels véhicules sur ses routes.

Google estime par ailleurs qu’il est important de tester ses véhicules dans des environnements variés, des conditions routières et de circulations différentes.

Depuis 2012, la Californie encadre précisément les tests de véhicules autonomes. Il est nécessaire d’obtenir des autorisations spécifiques et chaque prototype en circulation doit être assuré à hauteur de 5 millions de dollars (provision de dédommagements en cas d’accidents avec victimes et/ou dégâts matériels).

Le véhicule dispose d’un volant et de pédales (accélérateur et frein) permettant à une personne de prendre le relais au cas où. Mais, en mai dernier, un rapport publié par Google a démontré que les véhicules testés depuis 2009 étaient très sûrs.

Ainsi, durant ces 6 années de test et quelques 1,7 million de miles parcourus (soit environ 2,7 millions de kilomètres, Google n’a constaté que 11 accidents qualifiés de mineurs (pas de blessés et dommages légers). Et dans tous les cas, l’origine de l’accident n’était pas imputable au véhicule connecté.

De nombreux constructeurs (dont Audi, Ford et Renault-Nissan) sont à pied d’oeuvre pour mettre au point un véhicule sans conducteur. Les premiers modèles pourraient être commercialisés dès 2020.

Elon Musk, P-DG de Tesla, table plutôt sur une introduction en 2022 ou 2023, en raison du manque de clarté et d’harmonisation de la réglementation.

(Crédit photo @Google : modèle de voiture autonome qui a commencé à circuler au Texas mais ce n’est pas le plus récent que l’on voit en Californie)

Recent Posts

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

2 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

3 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

4 semaines ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago

Microsoft Teams : comment fonctionne le double usage « pro-perso »

Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…

1 mois ago