Vivendi fait le ménage dans ses activités et SFR est directement concerné.
Le groupe compte scinder ses activités en deux. Le pôle médias (« musique » avec Universal et « télévision – cinéma » avec Canal Plus) ferait l’objet de toutes les attentions.
Tandis qu’une autre société serait créée pour y placer les actifs télécoms : SFR en premier lieu car les autres opérateurs du portefeuille (Maroc Telecom et GVT au Brésil) sont sur le point d’être vendu à court ou moyen terme.
La décision définitive de cette scission pourrait être prise en début d’année prochaine et soumise à l’assemblée générale 2014, selon le groupe qui cherche à emballer cette perspective de séparation des actifs.
« Le projet de scission devrait créer une valeur importante pour les actionnaires en leur donnant l’opportunité d’être investis dans deux véhicules bien différenciés évalués selon les normes propres à leur métier. »
Vivendi reste mielleux dans sa communication mais il était déjà établi qu’il cherchait à se séparer de SFR. La question était de savoir comment.
Avec ce projet de scission à l’étude, « SFR acquerrait une plus grande liberté stratégique et de partenariat« , explique Vivendi dans un communiqué.
La perspective d’une introduction en Bourse deviendrait plus claire pour l’opérateur au carré rouge. A moins qu’une concentration sur le marché des télécoms ne survienne avant cette échéance IPO (non précisée par ailleurs).
Ce désengagement de Vivendi dans SFR ressemble un peu au « divorce de raison » entre le groupe PPR (devenu Kering) et la FNAC qui est passée en Bourse, faute d’alternatives plus attractives pour l’enseigne de distribution de produits culturels et électroniques.
« SFR bénéficierait pleinement de l’amélioration de ses performances grâce à la transformation en profondeur de son mode de gestion, ainsi que de la revalorisation du secteur permise par l’explosion des usages autour de l’internet à très haut débit, fixe ou mobile, et des objets connectés », précise Vivendi dans sa communication.
Néanmoins, l’opérateur télécoms doit se remettre en ordre de bataille face au groupe Iliad-Free très offensif dans le haut débit mais aussi la mobilité.
Et dépasser les problèmes de management à sa direction combinés à ceux de la maison-mère.
Cette semaine a été très mouvementée sur le front de la gouvernance du groupe Vivendi, qui vient d’être modifiée.
Jean-René Fourtou ne se réjouit pas forcément de partager désormais la présidence du conseil de surveillance avec Vincent Bolloré dont l’influence est grandissante (il détient 5 % du capital du groupe média – télécoms).
Jean-François Dubos demeure président du directoire du groupe Vivendi mais « il devrait bientôt partir » selon Les Echos.
La partie d’échecs n’est pas terminée.
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Quiz : Connaissez-vous vraiment SFR ?
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