Le lancement de la Sigfox Foundation constituait le principal thème de la conférence de presse organisée hier à Paris par Sigfox.
Mais la révélation du Figaro sur les velléités de financement de l’opérateur réseau pour s’imposer sur le marché de l’IoT est venue perturber la communication corporate.
Le quotidien assure que Sigfox chercherait à lever 500 millions d’euros en 2016. Un nouveau volet de financement qui pourrait aboutir à une valorisation « largement supérieure à 2 milliards d’euros ».
Mais la société toulousaine, co-fondée par Ludovic Le Moan et Christophe Fourtet, préfère tempérer. Dans un communiqué diffusé ce matin, Sigfox apporter des « clarifications ».
Primo, si la société IoT s’oriente bel et bien vers une levée de fonds « d’un montant relativement significatif », rien ne serait déterminé à ce jour. Secundo : « Aujourd’hui, la valorisation de la société n’a pas encore été établie. »
En février 2015, Sigfox avait annoncé une levée de fonds de 100 millions d’euros auprès de trois opérateurs télécoms internationaux (Telefonica, SK Telecom et NTT Docomo Ventures), un fonds américain (Elliot Management Corporation) et des partenaires industriels (GDF Suez, Air Liquide et Eutelsat).
Hier, Silicon.fr a suivi la présentation de la fondation Sigfox. En soutenant des causes humanitaires, la société, qui figure parmi les ambassadrices de la vague IoT de la French Tech, cherche à démontrer la pertinence de sa technologie LPWA.
« La Fondation est une initiative de Ludovic et Christophe, indépendante de Sigfox. Elle est appelée à faire venir d’autres entreprises », assure Xavier Drilhon, l’ex-DG d’Oberthur Technoogies qui a rejoint Sigfox à la mi-2015 en qualité de CEO adjoint.
Ce volet sera supervisé par Marion Moreau, ex-journaliste de FrenchWeb qui a rejoint la société l’an passé.
De la théorie à l’application, il n’y a qu’un pas. Sigfox a lancé l’exploitation d’un réseau en Antarctique, à la station polaire belge Princesse-Elisabeth dans le cadre de la mission scientifique Belare.
Objectif : renforcer la sécurité des membres de l’expédition. Les capteurs déployés « permettent de retrouver des gens qui se perdent au-delà de deux jours [durée d’autonomie d’un GPS classique généralement, NDLR], notamment en cas de tempête », précise Rachid Touzani, Directeur du Secrétariat polaire belge.
« Mais aussi de cartographier ce désert de glace, notamment pour repérer les crevasses. Il y a un véritable intérêt car cela permet de tester les technologies dans des situations extrêmes [les températures peuvent descendre à -80°C dans la zone] ».
Les tests sont lancés et les résultats seront publiés en mars. Le projet Sigfox a été initié avec la start-up belge Sensolus, qui a développé les 45 capteurs trackers.
De la mesure géologique ou météorologique, à celle de l’eau, en passant par la surveillance des écosystèmes végétaux et animaliers, les projets de la Fondation sont nombreux.
(Crédit photo illustration : Expedition Belare 2015-2016)
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