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Six nouveaux Etats américains contre Microsoft

Microsoft et la justice, une affaire pleine de rebondissements. Tandis que les avocats de Microsoft continuent de gagner du temps dans le procès qui oppose le géant des logiciels au ministère de la Justice (DoJ) américain (voir édition du 21 septembre 2001), six nouveaux Etats viennent de s’ajouter aux dix-huit autres qui poursuivent la firme de Redmond, ce qui porte la liste à vingt-quatre. Dans une lettre envoyée vendredi 21 septembre à Steve Ballmer, PDG de Microsoft, les procureurs généraux de l’Arkansas, du Vermont, du Maine, du Montana, du New Hampshire et de Rhodes Island révèlent leurs inquiétudes autour de Windows XP. « Nous nous préoccupons de savoir si Windows XP implique Microsoft dans de nouvelles tentatives illégales pour maintenir le monopole de son système d’exploitation », écrivent collectivement les procureurs. Ils ajoutent que « Microsoft a peut-être développé son nouveau produit [Windows XP, Ndlr] sans prendre en compte les poursuites en cours, ni les choix propres au consommateur et à sa vie privée ».

Si le ministère de la Justice et les 18 Etats qui poursuivent l’éditeur de Windows cherchent désormais à clore l’affaire, quitte à s’arranger « à l’amiable », l’engagement de ces nouveaux Etats pourrait accentuer la pression sur les procédures en cours contre Microsoft. Cependant, si cette lettre collective est, à l’origine, signée par William Sorrell, procureur du Vermont, celui-ci a reconnu auprès de l’Associated Press que le document avait été rédigé par un certain Jeffrey Modisett, membre d’un lobby qui travaille pour le compte d’AOL et d’Oracle, entreprises bien connues pour le peu d’affinités qu’elles ont avec Microsoft. On retrouve également le nom de Modisett dans ProComp, association de protection des consommateurs ouvertement anti-Microsoft. Le procureur William Sorrell a précisé qu’il avait déjà, avec ses cinq cosignataires, modifié le contenu original de la lettre et qu’il maintenait sa signature. Quelle que soit l’origine de la lettre et ses objectifs, ses termes sont donc en accord avec l’analyse des procureurs, qui maintiennent leur position.

La suite du feuilleton est programmée pour vendredi 28 septembre, jour où le juge Collen Kollar-Kotelly en charge du dossier doit fixer le calendrier des auditions et leurs conditions pour définir les sanctions à appliquer.

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