Fin septembre, une étude menée par Ipsos pour le compte de l’opérateur Prixtel concluait à un désintérêt global des Français pour la 4G.
Quelques jours auparavant, le baromètre annuel Global Mobile Consumer Survey de Deloitte avait reflété la même tendance.
Suffisamment satisfaits des débits de la 3G ou encore irrités par des surcoûts ‘non justifiés’, les quelques milliers de mobinautes sondés dénonçaient aussi le manque – et la cherté – des terminaux compatibles.
Bouygues Telecom s’est récemment penché sur cette problématique d’accessibilité tarifaire, en ajoutant à son catalogue le smartphone BS 472, compatible 4G et vendu en marque blanche, à partir de 9,90 euros TTC.
Orange adopte la même stratégie avec le smartphone Yumo, dont le lancement commercial est prévu dans le courant du mois prochain, en Espagne et en Roumanie.
Il ne s’agit pas tout à fait d’une nouveauté, le produit étant déjà affiché sur la boutique en ligne de Sosh, marque low cost de l’opérateur historique.
La 4G reste le principal argument de ce terminal de 5 pouces (écran IPS, 720 x 1280 pixels) fabriqué par Huawei, et qui repose sur une batterie de 2400 mAh, un processeur bicoeur à 1,2 GHz (Qualcomm MSM8930), 8 Go de mémoire interne, 1 Go de RAM et un OS Android 4.2.2.
Sans oublier la connectivité sans fil, qui inclut le Bluetooth 4.0, le Wi-Fi 802.11n… et donc la 4G LTE à 100 Mbit/s (pas de NFC).
La boutique d’Orange Espagne l’affiche d’ores et déjà à 168 euros HT dans le cadre d’un paiement échelonné sur 24 mois, hors subvention éventuelle.
L’opérateur fait d’une pierre deux coups avec un second smartphone en marque blanche : le Hiro, là encore déjà disponible en Espagne… et en route vers la France pour les semaines à venir.
Il s’agit en fait du modèle Alcatel One Touch Idol Mini, officialisé fin août à l’occasion du Salon de l’Electronique de Berlin (IFA 2013).
Légèreté (96 g) et finesse (8 mm) caractérisent ce terminal doté d’un écran IPS de 4,3 pouces (854 x 480 pixels), d’une batterie de 1700 mAh, d’un processeur bicoeur à 1,3 GHz (MediaTek MT6572), de 4 Go de mémoire interne, d’un capteur de 5 mégapixels et de l’OS Android 4.2… mais dépourvu de la 4G.
A l’instar du Yumo, le Hiro vise les pays d’Europe dans lesquels la pénétration des smartphones reste faible. Ils embarqueront de série une offre de services destinée à accompagner le client.
* en illustration dans le corps de l’article, le smartphone Yumo
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