Dans son panorama 2004 sur la cybercriminalité, le Club de la Sécurité des Systèmes d’Information Français (Clusif) consacre une grande partie du rapport aux logiciels espions (spywares) considérés comme des programmes indésirables voire malveillants. Les spywares sont souvent associés aux adwares (logiciels publicitaires) tant la distinction est floue. Potentiellement, ils peuvent inclure des virus et des chevaux de Troie. En deux ans, le Clusif a recensé 7000 logiciels dans ces deux catégories. Comment s’installent-ils sur les ordinateurs à l’insu des utilisateurs ? Différents vecteurs d’introduction sont mis en avant : des sites de jeux ou de pornographie, les utilitaires de téléchargement, les réseaux P2P, les économiseurs d’écran et le « monde underground » sont souvent présentés comme des destinations « à risques ». Les sociétés high-tech spécialisées dans la sécurité informatique et les grands groupes Internet comme Yahoo, Microsoft ou Google à travers leurs barres d’outils tentent de juguler le phénomène. Une mission qui semble à la hauteur du défi lié à la lutte antispam?
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