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Succès confirmé des nouvelles règles d’enregistrement du ‘.fr’

Plus de 231 000 demandes de noms de domaine en .fr ont été envoyées à l’Afnic, l’organisme chargé de la gestion des extensions nationales, entre le 11 mai, ouverture des enregistrements selon les nouvelles règles d’attribution de noms (voir édition du 11 mai 2004), et le 14 mai 2004, qui élargissait les dépôts à l’ensemble des lettres de l’alphabet. Mais sur ces 231 302 demandes, précisément, « seuls » 49 716 noms distincts ont été retenus selon la règle du « premier arrivé, premier servi ». Une nouvelle phase d’écrémage devrait réduire ce chiffre, de manière minime, soit parce que certains noms existent déjà, soit parce qu’ils font partie des termes non attribuables (dits « termes fondamentaux ») selon les règles de l’organisme.

Robot.fr, avion.fr, Internet.fr, emploi.fr ou encore charme.fr ont été parmi les noms les plus déposés par 514 sociétés d’enregistrement (registrars) sur le millier de prestataires partenaires à l’Afnic. Rappelons que la nouvelle procédure d’enregistrement ne se contente pas d’élargir les possibilités de dépôts à tout type de nom de domaine sans avoir à justifier d’un Kbis ou de la détention d’une marque. Elle permet aussi d’automatiser l’ouverture quasi immédiate du nouveau nom sur le réseau mondial, même si les sociétés d’enregistrement conservent la possibilité de gérer l’installation de l’adresse Web en différé. A ce jour, « entre 2 000 et 3 000 nouveaux noms de domaines sont actifs », précise-t-on au service communication de l’Afnic.

Le retour du cybersquatting

La nouvelle procédure d’enregistrement d’un .fr est donc un succès incontestable. En quelques jours, elle a généré près d’un quart des 200 000 noms environ enregistrés depuis 1999. « Et les dépôts se poursuivent », ajoute le service de presse, « à l’heure qu’il est [lundi 17 mai en début d’après-midi, ndlr] nous en sommes à un peu moins de 260 000 demandes. » Encore ne s’agit-il là que des enregistrements réservés aux professionnels et collectivités ou associations. Les particuliers devront attendre 2005 pour espérer déposer un nom original. Un succès qui risque d’entraîner son lot de discordes générées par le cybersquatting (qui consiste à déposer intentionnellement un nom de marque en vue de le revendre au propriétaire de la marque) ou le conflit d’intérêts pour un même nom exploité par deux entités commerciales différentes. Ainsi retrouve-t-on un Adobe.fr déposé par le registrar Safenames Limited, dreamweaver.fr (nom d’un logiciel de l’éditeur Macromedia) et cousteau.fr chez le prestataire vidéo Kinotech. Des conflits qui devront se régler à l’amiable par l’intermédiaire d’organismes tiers comme le CMAP (Centre de Médiation et d’Arbitrage de Paris) ou l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle) au mieux, devant les tribunaux au pire. L’Afnic, organisme neutre, se contentera d’appliquer les décisions retenues.

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