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Tablette : la BlackBerry PlayBook de RIM montre les crocs aux USA

La tablette BlackBerry PlayBook de RIM avait été annoncée en septembre 2010. Il aura donc fallu attendre presque 7 mois pour qu’elle soit commercialisée.

Lorsqu’elle avait été présentée, l’ardoise numérique de Research In Motion avait séduit avec son processeur double coeur et ses deux APN. Autant d’arguments qui manquaient à l’iPad mais, entre temps, l’iPad 2 est sorti et possède bien également deux APN et un CPU double coeur cadencé à 1 GHz.

Un temps, on avait pensé que la tablette de RIM, porterait le nom de BlackPad et qu’elle serait la première tablette à venir concurrencer l’iPad. Elle se nomme PlayBook et elle vient se frotter à l’iPad 2 ainsi qu’aux tablettes Android Honeycomb sur un marché qui est loin d’être saturé mais qui s’étoffe au fil des mois.

Le constructeur canadien a donc attendu ce mois d’avril afin de lancer sa tablette en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada). Elle est proposée en versions 16 Go à 499 dollars, 32 Go pour 599 dollars et en version 64 Go pour 699 dollars.

Dans les trois cas, il s’agit d’une version Wi-Fi, puisque RIM a fait le pari du « Tethering » (action de lier à) pour accéder au réseau 3G. Elle se connecte ainsi à un smartphone BlackBerry via le Wi-Fi et accède indirectement à la 3G avec l’application Bridge. Toutefois, une version 3G devrait voir le jour cet été.

Mais la PlayBook, c’est aussi le pari d’un nouvel OS maison, du nom de QNX, au détriment de BlackBerry OS. Il a été développé par la société QNX que RIM a acquise en avril 2010.

On regrettera l’absence d’applications natives de courrier électronique, de contacts et de calendrier. Même si des mises à jour pourraient rattraper cet « oubli ». Notons également qu’elles sont accessibles sur un BlackBerry via l’application Bridge qui permet de relier la PlayBook à un smartphone de la même marque.

Or cette application disponible sur le kiosque BlackBerry App World est déjà bloquée par l’opérateur télécoms américain AT&T. Le sésame pour l’accès à la 3G sans supplément n’a pas les faveurs de l’opérateur.

N’oublions pas que c’est la richesse et le nombre d’applications proposées qui devraient faire la différence. Et à ce petit jeu, l’iPad 2 n’a pas encore de souci à se faire.

A lire également sur ITespresso.fr : Dossier : Tablette : qui veut détrôner l’iPad ?

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