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La tablette Microsoft Surface RT s’installe à la Fnac et chez Boulanger

A l’aube d’une quinzaine cruciale sur le marché de l’électronique grand public, Microsoft va s’appuyer sur des revendeurs tiers – la Fnac et Boulanger – pour commercialiser sa tablette Surface sous Windows RT (architecture microprocesseur ARM).

Aux Etats-Unis et au Canada, ce modèle de vente en indirect est opérationnel depuis le 12 décembre, en partenariat avec Staples, qui exploite environ 2000 enseignes physiques.

Ce samedi 15 décembre, le système s’étendra à la France, où le produit n’est pour l’heure disponible qu’en direct sur Internet, via le Microsoft Store.

Ces démarches, selon la firme de Redmond, répondent à « une demande croissante de la part des consommateurs« .

En coulisse, il est question d’un démarrage poussif du produit, avec des ventes qualifiées de « confidentielles ».

Les propos ambigus de Steve Ballmer à cet égard et l’absence de données brutes sur les ventes de la tablette depuis son démarrage fin octobre laissent planer une grande marge d’interprétation.

Pour Microsoft, ce n’est pas le volume qui est modeste, mais l’approvisionnement et la distribution.

D’où cet appel à revendeurs, avec Boulanger et la Fnac qui afficheront la Surface aux prix conseillés : 589 euros TTC pour la version à 32 Go de mémoire interne et 694 euros pour 64 Go.

C’est 20 euros de moins qu’un iPad de 4^e génération à connectivité Wi-Fi. Au catalogue des options, on trouve notamment deux claviers ; le premier (119,99 euros) utilise technologie sensitive et le second (129,99 euros), des touches physiques.